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Insomnie

L’insomnie est extrêmement fréquente chez beaucoup de jeunes et d’adultes. Elle est favorisée par le stress, les mauvaises habitudes avant le coucher et parfois par des maladies. Une mauvaise qualité du sommeil altère grandement les capacités physiques et intellectuelles d’une personne. Il peut conduite même à la dépression. Il est donc important d’y remédier rapidement. Mécanisme, symptômes et traitement de l’insomnie, vous allez tous les découvrir dans cet article.

Qu’est-ce que l’insomnie ?

Définition

L’insomnie se traduit généralement par le trouble du sommeil en quantité et aussi en qualité. Sa perception demeure cependant propre à chaque individu : il n’y a pas de normes. La raison est que le nombre d’heures de sommeil optimal pour un adulte est d’environ 7 ou 8 heures. Cette durée peut diminuer ou augmenter selon la personne. Le problème d’insomnie survient alors lorsque cette dernière souffre d’un sommeil insatisfaisant et non réparateur. Dès le réveil, le sujet se sent las et moins fonctionnel.

Qu’est ce qui se passe ?

La durée d’une insomnie se situe entre 90 à 120 minutes pendant une nuit. Son apparition peut être moins fréquente, une ou deux fois seulement au cours d’une longue période. C’est le cas d’une insomnie passagère. Lorsque la succession des cycles commence à devenir plus fréquente (plus de 3 fois par semaine), on parle d’insomnie chronique. Celle-ci se divise en deux catégories :

  • L’insomnie primaire : induit par des perturbations psychologiques (stress, angoisse…).
  • Les insomnies secondaires qui se manifestent suite à une pathologie psychiatrique ou médicale.

Diagnostic de l’insomnie

Qui est concerné ?

L’insomnie touche 13 % des adultes de 18 à 75 ans. Sa fréquence est plus élevée chez les femmes et aussi avec l’âge.

Les symptômes

En général, une personne atteinte d’insomnie éprouve constamment de la difficulté à s’endormir et à maintenir le sommeil. Elle peut même souffrir de nombreux cauchemars durant la nuit. Par conséquent, il lui est impossible d’avoir un sommeil réparateur. Ce trouble engendre souvent de mauvaises répercussions dans les habitudes quotidiennes comme :

  • des troubles de la mémoire ;
  • des troubles de la concentration ;
  • de la fatigue accrue dans la journée avec sensation de manque d’énergie ;
  • de l’irritabilité.

Comment traiter les problèmes d’insomnie

Il existe divers types de traitements pour lutter contre le mauvais sommeil de l’adulte : médicamenteux et non médicamenteux. Le choix dépend de la gravité de la maladie ainsi que de l’état de santé du sujet.

Étape 1 : contacter un médecin

L’insomnie peut créer diverses complications telles que de fortes migraines, des douleurs articulaires, des problèmes digestifs, etc. Dans ce cas, le traitement devra être supervisé par un médecin généraliste. En revanche, si les effets sont assez modestes, le sujet peut s’automédiquer.

Étape 2 : prendre un traitement si nécessaire

Pour alléger les symptômes d’insomnie, le patient peut choisir entre différents traitements, allant du placebo, à la thérapie légère, voire intensive. Bien entendu, les médicaments ne montrent pas toujours leur vrai visage, et Learnycare+ est là pour démasquer les faux médicaments qui vous feront plus de mal que de bien (et ils sont nombreux dans ce domaine…).

Étape 3 : découvrir d’où viens le trouble

Le meilleur moyen pour guérir l’insomnie est de tenir un agenda du sommeil avec une heure de coucher régulière chaque nuit. Il existe toutefois d’autres astuces pour s’endormir facilement :

  • Les thérapies cognitives et comportementales : ils agissent entre autres sur les fausses croyances que sont la surestimation du temps de sommeil nécessaire et la surestimation des conséquences d’une insomnie.
  • Le rephasage : son principe est de ne se coucher que lorsque le sommeil vient. Se coucher plus tard s’il le faut. Si le sommeil n’arrive pas en 20 minutes, se lever et faire autre chose. En cas d’insomnie, en cours de nuit, se lever et faire autre chose. Il ne faut pas faire de siestes dans la journée. Le matin, se lever tôt, mais à la même heure, y compris en vacances.

Prenez un accompagnement pour tester les différentes solutions qui existent

Pour éviter les complications liées à l’insomnie, il est conseillé de traiter au plus vite les cas de mauvais sommeil chronique (plus de 3 nuits par semaine pendant plus de 3 mois). Ses signes évocateurs sont souvent des troubles de l’humeur, des crises dépressives, de large retentissement sur le travail et des somnolences la journée.

Afin de limiter les risques de récidives, il faudra appliquer quelques règles comme.

  • Éviter l’excès alimentaire ainsi que certaines substances telles que la caféine, le tabac ou l’alcool dans les 6 heures précédant le coucher.
  • Éviter d’effectuer des activités intenses avant de dormir. Une séance de sport dans la journée est bien meilleure et est aussi favorable à l’endormissement.
  • Éviter les écrans au moins 2 heures avant de se coucher. Alléger la luminosité de la pièce.
  • Réserver la chambre au sommeil et aux activités sexuelles.
  • Veiller à la qualité du matelas.
  • Ne pas faire de siestes dans la journée afin de ne pas créer des troubles au niveau du rythme jour-nuit.

Lutter contre les facteurs de risques de l’insomnie

Dans la majorité des cas, les troubles du sommeil sont causés par les stress de la vie courante. De ce fait, il est important de réaliser quelques réarrangements pour avoir un rythme de vie plus équilibré. Pour cela, le sujet doit :

  • Réévaluer le poste du travail qu’il occupe si celui-ci impose des rythmes trop accélérés.
  • Prendre un accompagnement adapté pour améliorer la qualité de vie que ce soit au niveau social, familial ou professionnel.
  • Réaménager l’environnement : atténuer les bruits, régler les lumières, etc.

Par ailleurs, l’insomnie peut avoir un rapport avec des pathologies telles que le stress post-traumatique, la dépression, l’accès maniaque, la schizophrénie, la dépendance aux substances toxiques, le syndrome d’apnée du sommeil, les douleurs, le syndrome des jambes sans repos, l’hyperthyroïdie, la démence (Alzheimer), la maladie de Parkinson et la polyurie… Si vous soupçonnez ces maladies, il est recommandé d’établir le diagnostic avec votre médecin et de commencer un traitement rapidement.

Des médicaments sont également susceptibles de perturber le sommeil. Les plus connus sont les amphétaminiques (bupropione, méthylfénidate), les antidépresseurs, les antiparkinsoniens, les bêtabloquants, les corticoïdes, la théophylline et les sevrages d’autres médicaments. Il serait alors plus judicieux de réévaluer l’indication des traitements.

Comment surveiller l’insomnie ?

Pour mieux apprécier l’évolution de l’insomnie, il faut surveiller le mésusage des traitements. Tout repose sur l’élimination des facteurs de risque et des causes d’insomnie. Consultez un centre du sommeil en cas d’échec.

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Dr Learnycare
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