Rhume des foins

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Rhume des foins

Le rhume des foins est une maladie bénigne mais ô combien énervante. Grand nombre de personnes en souffrent chaque année. Qui plus est, ses causes sont multifactorielles : pollution environnementale, exposition à des produits chimiques, alimentation, etc. Découvrez dans cet article l’essentiel à connaître sur cette pathologie atopique.

Qu’est-ce que le rhume des foins ?

Définition

Le rhume des foins ou rhinite allergique saisonnière est une réaction allergique qui entraîne une inflammation de la muqueuse nasale.

Explications

La rhinite allergique est en rapport avec l’hypersensibilité du système immunitaire en présence d’un allergène comme les pollens. Ces derniers provoquent l’inflammation de la muqueuse nasale.

Diagnostic du rhume des foins

Les personnes concernées

La proportion de personnes atteinte par le rhume des foins est de 25 %. Il touche surtout les adolescents et les adultes jeunes de moins de 40 ans. Les personnes âgées de plus 65 ans en sont rarement affectées.

Les personnes qui se situent en terrain allergique sont aussi les plus susceptibles d’attraper le rhume des foins. Dans de nombreux cas, cette maladie est accompagnée d’autres maladies allergiques comme l’asthme ou l’eczéma. On parle de terrain atopique.

Les symptômes du rhume des foins

Les symptômes du rhume des foins persistent quelques heures après le contact avec les pollens. Ils comprennent notamment :

  • un écoulement clair du nez qui entraîne l’arrêt de perception des odeurs ;
  • une démangeaison du nez ou du palais ;
  • des éternuements répétitifs.

Au niveau des yeux, la rhinite allergique saisonnière engendre une démangeaison et un larmoiement. Parfois, il y a même une conjonctivite (yeux rouges qui démangent).

Les signes

À l’examen clinique, la personne qui souffre du rhume de foins a une température normale.

Le médecin constate une arrière-gorge rouge (pharynx rouge) et un filet de sécrétion qui descend du nez (alias jetage postérieur). Aussi, la muqueuse nasale paraît pâle de coloration lilas.

Les complications possibles

Dans certains cas, le rhume de foins peut se compliquer et occasionner une sinusite et une otite.

Les signes

Il existe différentes maladies montrant des signes cliniques proches de ceux du rhume des foins. Il est indispensable de savoir les différencier.

Les examens

Dans le cadre du diagnostic du rhume des foins, les examens sont rarement utiles sauf si vous prévoyez une désensibilisation ou une éviction ciblée de l’allergène.

Le médecin peut proposer l’un des tests suivants :

  • Une prise de sang : permet de détecter une augmentation des polynucléaires éosinophiles (si supérieur à 500/mm3). Ce sont les globules blancs qui augmentent en cas d’allergie.
  • Phadiatop : ce sont des tests de réaction du sang vis à vis d’une batterie d’allergènes pulmonaires différents. En cas de positivité, le médecin demandera une détermination plus précises des allergènes en causes : c’est « l’IgE spécifique ». Attention, le résultat n’est pertinent que si la clinique est en rapport avec les résultats de la prise de sang. Il existe des cas positifs dans le sang qui ne déclenchent pas de symptômes allergiques en réalité. À l’inverse, des personnes avec de nombreux symptômes vis à vis d’un allergène peuvent avoir des prises de sang négatives.
  • Test cutané : peu utile.

Traitement du rhume des foins

Étape 1 : prendre en charge

En cas de rhume de foins, on peut avoir recours à l’avis d’un pharmacien si le diagnostic est certain et sans complication.

Dans le cas contraire, il faut consulter un médecin généraliste qui fera le diagnostic et prescrira les premiers traitements.

Si nécessaire, un allergologue est utile pour faire des tests de diagnostics plus poussés.

Étape 2 : soulager les symptômes

Pour calmer les symptômes du rhume des foins, le traitement le plus simple est le lavage de nez en sérum physiologique. Il apporte parfois un soulagement, et ce, sans effet indésirable.

Sinon, on utilisera des anti allergiques par voie locale ou générale, en évitant les médicaments qui font pires que mieux (ils font malheureusement légions dans ce domaine…). Référez vous aux ordonnances du Learnycare+.

Étape 3 : le traitement curatif

En vérité, il n’existe pas de meilleur traitement que de s’éloigner des substances allergisantes pour éviter le rhume de foins.

La désensibilisation par voie sublinguale est parfois proposée pour traiter le rhume des foins saisonnier une bonne fois pour toute. Elle consiste à administrer des doses croissantes d’allergène. Toutefois, notez que cette technique thérapeutique est encore mal évaluée. Son efficacité est très modeste et il expose à des réactions allergiques à domicile. Elle ne convient pas non plus à une femme enceinte.

Quant à la désensibilisation par voie sous-cutanée, elle expose à des réactions allergiques graves dans de rares cas. Il serait judicieux de l’éviter.

Comment surveiller le rhume des foins ?

En général, on observe une diminution des symptômes au cours de la vie du patient. Parfois, chez certaines personnes, les symptômes du rhume des foins disparaissent complètement.

Prévention

Afin de se prémunir du rhume des foins, il faut avant tout limiter les déclencheurs. Pour cela, il existe certains modes de conduite qu’il faut appliquer.

a-Faire attention face à l’exposition aux pollens

  • Réduire l’exposition aux pollens
  • Connaître les périodes de pollinisation des espèces végétales.

b-Traiter les moisissures

Les moisissures sont des substances allergènes redoutables. En plus de déclencher différentes infections respiratoires et réactions allergiques, ce sont aussi des facteurs d’aggravation de l’asthme. Ainsi, ils peuvent également être responsables du rhume des foins.

c-Lutter contre les acariens (surtout au mois d’août jusqu’en octobre)

Pour se protéger des acariens :

  • éviter les moquettes, tapis, coussins, peluches ;
  • préférer un sommier à lattes, entourer matelas et oreillers de housse de protection anti-acariens.
  • laver le linge deux fois par mois à 60 °.

En ce qui concerne les animaux à poils comme les chats ou les chiens, il y a fréquemment des allergies aux particules de peau, à la salive, aux urines qui se déposent sur leurs poils etc. ; pensez à éviter tout contact avec eux.

Enfin, si l’allergie est d’origine professionnelle, il est indispensable de réduire l’exposition à ces substances.

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Dr Learnycare
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