Syndrome du nerf sus scapulaire

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Syndrome du nerf sus scapulaire

La douleur à l’arrière de l’épaule qui ne se soigne pas et qui est accompagné de troubles neurologiques doit faire penser à une maladie méconnue : le syndrome du nerf sus-scapulaire. Comment reconnaît-on ce syndrome ? Comment poser le diagnostic ? Quel est son traitement ? L’article vous dit tout sur cette affection.

Qu’est-ce que le syndrome du nerf sus scapulaire ?

Définition

Le syndrome du nerf sus-scapulaire est une atteinte du sus-scapulaire. Ce nerf sert à faire fonctionner la sensibilité et la motricité des muscles situés sur l’omoplate (muscles épineux et sous-épineux). Il est constitué de fibres qui proviennent des 5e et 6e vertèbres cervicales.

Le syndrome entraîne un dysfonctionnement musculaire et des douleurs à l’épaule.

Explications

Du point de vue anatomique, il faut savoir que le nerf passe dans 2 tunnels en haut et en bas de l’omoplate. Ces deux zones constituent donc des zones de compressions du nerf.

Le syndrome du nerf sus-scapulaire apparaît souvent à la suite d’un traumatisme pendant une activité sportive due à une lésion d’instabilité postérieure de l’épaule. Cela est fréquent chez les lanceurs et les nageurs.

La compression peut également survenir à la présence d’un kyste dit gléno-huméral. Le kyste apparaît suite à une fissuration dans le bourrelet de l’articulation. Il naît dans la partie postérieure de l’articulation de l’épaule,  et comprime le nerf.

Diagnostic du syndrome du nerf sus-scapulaire

Les personnes concernées

Le syndrome du nerf sus-scapulaire est relativement rare. Les personnes pratiquant certains sports avec des gestes répétitifs comme le volley, le badminton ou la natation sont plus enclins à avoir cette pathologie.

Les symptômes

Le syndrome du nerf sus-scapulaire se manifeste par des douleurs profondes postérieures de l’épaule, généralement au membre supérieur dominant. Le symptôme va de l’arrière de l’épaule jusqu’au dos du bras.

La douleur peut monter vers les cervicales et augmenter avec les mouvements de cou et d’épaule.

Les signes

On constate à l’inspection une diminution du volume des muscles supra et infra épineux (ils sont situés sur l’omoplate, de chaque coté de l’épine).

En effectuant une palpation,on détermine un point douloureux au regard des « tunnels ».

Du côté neurologique, on remarque une diminution de la sensibilité au niveau du moignon de l’épaule.

On peut détecter aussi la présence de souffrance nerveuse, que l’on appelle « syndrome neurogène périphérique » au niveau des muscles deltoïdes et rotateurs. Ce syndrome se manifeste par une hypotonie des muscles et une absence de réflexe, notammet  bicipital (réflexe de flexion de l’avant-bras). On pourrait percevoir des fasciculations ou contractions spontanées, involontaires et non coordonnées.

Les examens

Pour confirmer le diagnostic du syndrome, des examens approfondis doivent être proposés, car le diagnostic est difficile.

En premier lieu, il y a l’électromyogramme. C’est un examen qui teste les nerfs. Au début de l’évolution, il se peut que l’enregistrement électrique du nerf s’avère être négatif. Toutefois, après 3 semaines d’évolution, des troubles électriques comme des fibrillations, des activités anormales du muscle sus-scapulaire et du nerf thoracique long apparaissent.

Ensuite, pour rechercher la compression, ou la présence d’un kyste, il faut passer par l’échographie.

L’IRM (imagerie par résonance magnétique) fait aussi partie des examens les plus performants dans le diagnostic du syndrome du nerf sus scapulaire. Il met en vue l’atteinte musculaire en montrant un œdème musculaire précoce dans le muscle supra ou infra-epineux, avec la présence des kystes synoviaux.

Enfin, il y a l’arthroscanner. Il permet d’identifier les potentielles anomalies articulaires.

Traitement du syndrome du nerf sus-scapulaire

Étape 1 : prendre en charge

Dès l’apparition du moindre signe inquiétant sur le syndrome, consulter les professionnels de santé de ville qui vont orienter et conseiller.

Le médecin généraliste posera le diagnostic.

Quant au rhumatologue et au neurologue, ils se chargeront de donner des avis spécialisés.

Étape 2 : soulager les symptômes

Pour soulager le symptôme douloureux, prendre des médicaments est une bonne idée. Encore faut il savoir lesquels : consultez Learnycare+.

Étape 3 : le traitement curatif

Le chirurgie n’est pas forcément le premier choix comme vous le verrez dans le guide Santé.

Surveillance

Après le traitement adéquat, la récupération prend environ 3 à 8 mois après la suppression de la cause.

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Dr Learnycare
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