épiphysiolyse fémorale supérieure

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épiphysiolyse fémorale supérieure

L’épiphysiolyse fémorale supérieure est une boiterie de l’adolescent. Elle se manifeste souvent au début de la puberté, notamment pendant la phase de croissance. Diagnostic, symptômes, traitement… découvrez tout dans cet article.

Qu’est-ce que ?

Définitions

L’épiphyse est l’extrémité supérieure du fémur (la tête fémorale).

L’épiphysiolyse fémorale supérieure désigne le glissement aigu ou progressif de la tête fémorale au niveau de son cartilage de croissance, en bas, en dedans et en arrière. Cela se produit durant la période de croissance prépubertaire.

En effet, à proximité de l‘extrémité des os se trouve une zone souple de cartilage appelée cartilage de croissance (ou de conjugaison). C’est à partir de cette zone que les os des enfants grandissent. Ce cartilage joue un rôle essentiel dans la croissance osseuse.

Explications

L’origine de l’épiphysiolyse fémorale supérieure est inconnue. En fait, la tête fémorale reste normalement en place dans une cavité osseuse du bassin appelé cotyle, fixée par un ligament rond. Lors de cette maladie, la tête fémorale glisse en arrière et en bas.

Plusieurs facteurs de risque sont connus pour favoriser la maladie.

Diagnostic

Explications

L’épiphysiolyse fémorale supérieure concerne 3 fois plus de garçons que de filles. Elle est fréquente chez les adolescents entre 10 et 17 ans avec 1 cas pour 10 000 enfants.

Les symptômes

L’épiphysiolyse fémorale supérieure peut être longtemps asymptomatique. Toutefois, quand elle se manifeste, elle provoque une douleur aigüe (apparition il y a moins de 3 semaines) ou chronique (depuis plus de 3 semaines).

La douleur correspond à une douleur inguinale de la hanche, de la cuisse ou du genou. Elle est située d’un seul côté dans 80 % des cas et intermittente, augmentant avec l’activité.

La hanche peut être stable (le patient peut marcher) ou instable (le patient ne peut pas marcher).

Les signes

À l’inspection de la marche, le praticien remarque une attitude vicieuse en rotation externe avec une limitation de la rotation interne. Ainsi, on observe une boiterie d’esquive du côté atteint et un raccourcissement de membre.

Les complications possibles

En absence ou retard du traitement, l’épiphysiolyse fémorale supérieure peut occasionner certaines complications.

  • Un risque d’ostéonécrose de la hanche de 50 %, dans les formes instables : il s’agit de la mort prématurée du tissu osseux. Elle se manifeste par une douleur et une limitation de l’amplitude du mouvement de la hanche.
  • Une fracture du col du fémur (15 % des cas) : elle est caractérisée par une impotence fonctionnelle totale, une rotation externe fixée, une attitude vicieuse en abduction, un raccourcissement de membre et une limitation, cuisse en dedans et en rotation interne (passif et actif).

Les examens

Pour confirmer le diagnostic de l’épiphysiolyse fémorale supérieure, on demande souvent une radiographie du bassin de face couchée et de la hanche de profil vrai.

Cet examen permet de montrer :

  • l’élargissement de la physe qui prend un aspect feuilleté ou dédoublé ;
  • la diminution de la hauteur de la tête fémorale par rapport au côté opposé ;
  • la visualisation progressive du bord postérieur de la tête fémorale en arrière du col ;
  • la réduction du débord de la tête fémorale par rapport au col fémoral

La manifestation de l’épiphysiolyse fémorale supérieure suit différents stades :

  • Stade 1 : glissement de 0 à 30 °.
  • Stade 2 : glissement de 30 à 50 °.
  • Stade 3 : glissement supérieur à 50 ° (épiphysiolyse sévère).

D’autres examens d’imagerie peuvent également être réalisés comme une échographie (examen de débrouillage) et l’IRM (examen le plus sensible).

Tableaux cliniques compliqués de l’épiphysiolyse fémorale supérieure

Le diagnostic de l’épiphysiolyse fémorale supérieure permet parfois de montrer des signes de complication comme des signes de nécrose osseuse.

Traitement

Étape 1 : prendre en cgarfe

En cas de suspicion d’une épiphysiolyse fémorale supérieure, un pharmacien ou un professionnel de santé paramédical est en mesure d’orienter et de donner des conseils nécessaires.

Le médecin généraliste, lui, réalisera le diagnostic et peut également orienter.

Si il a besoin d’un avis spécialisé et chirurgical, il adressera à un chirurgien orthopédique pédiatrique.

Étape 2 : soulager les symptômes

Vous pouvez soulager le symptôme douloureux de l’épiphysiolyse par des paliers d’antidouleurs. Faites attention au choix pour ne pas faire pire que mieux.

Étape 3 : traitement ciblé de l’épiphysiolyse fémorale supérieure

Le traitement de l’épiphysiolyse fémorale supérieure est chirurgical. Différentes techniques existes.

Étape 4 : traitement complémentaire

Puisque l’obésité est le facteur important de l’épiphysiolyse fémorale supérieure, il est donc essentiel d’être accompagné vers une rééducation pondérale si le patient est concernés.

Surveillance et évolution

Divers éléments sont à redouter au cours de la convalescence :

  • La chondrolyse
  • L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
  • Le conflit métaphyso-acétabulaire
  • Coxa vara, coxa retorsa, coxarthrose précoce.
  • La douleur chronique
  • L’infection

Au moindre signe inquiétant il faudra en parler.

L’évolution de la maladie se fait généralement comme suit :

  • Glissement inférieur à 30 ° : bon pronostic.
  • Glissement entre 30 à 50 ° : risque arthrose.
  • Glissement supérieur à 50 ° : péjoratif.

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Dr Learnycare
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