La maladie d’Osgood-Schlatter fait partie des troubles osseux que les adolescents sportifs redoutent. Si c’est votre cas, vous êtes au bon endroit. Diagnostic, vrais et faux traitements…Reprise du sport…Voici les réponses.

Qu’est-ce que la maladie d’Osgood-Schlatter ?

Définition

La maladie d’Osgood-Schlatter désigne une affection de l’os et du cartilage de croissance au niveau tibial antérieur (sous l’articulation du genou). Elle touche particulièrement un point d’ossification entre le genou et le tibia.

Pourquoi moi ?

La cause de cette pathologie osseuse demeure encore inconnue. Toutefois, l’hypothèse le plus soutenue parle du surmenage de l’appareil extenseur du genou. Ce dernier résulte généralement d’une croissance osseuse trop rapide ou d’une hyper-sollicitation du genou et de la jambe au cours d’une pratique sportive.

Diagnostic de la maladie d’Osgood-Schlatter

Qui est concerné ?

La maladie d’Osgood est surtout observée chez les enfants et les adolescents entre 10 et 14 ans. Les garçons sont les plus touchés. Parmi les victimes, 4 % sont des adolescents et 20 % sont des adolescents sportifs.

Les symptômes

Dans la majorité des cas, les personnes qui souffrent de la maladie d’Osgood-Schlatter sont des sportifs.

Ils se plaignent d’une douleur devant un ou des deux genoux (30% des cas). La douleur s’intensifie avec la montée des escaliers et le sport. Elle se calme avec le repos.

Les signes

Le diagnostic est fait au cabinet médical. L’examen se concentre sur les troubles liés à l’articulation et ses alentours. À l’inspection, le médecin retrouve une déformation en bosse sur le tibia. Il faut noter que cette déformation caractéristique est seulement visible à un stade avancé.

Lorsqu’il touche au genou, le médecin réveille la douleur.

Les examens

Le plus souvent, aucun examen n’est nécessaire pour le diagnostic. Cependant, il existe certains cas où le médecin demande une radiographie de profil du genou. Cet examen permet surtout de visualiser l’état de l’apophyse et de connaître le stade de la maladie.

Pour rappel, la maladie d’Osgood-Schlatter évolue en quatre stades distincts.

• Au stade 1 : la radiographie est normale.
• Au stade 2 : on peut observer une déformation mineure de la bosse du tibia.
• Au stade 3 : on retrouve une proéminence de la bosse du tibia.
• Au stade 4 : on observe une fragmentation de la bosse du tibia. En effet, un ossicule est séparé de la tubérosité tibiale.

Traitement de la maladie d’Osgood-Schlatter

Étape 1 : contacter un médecin

La prise en charge peut être effectuée par un médecin généraliste, un rhumatologue ou un médecin du sport.

Étape 2 : prendre des antidouleurs

En premier lieu, le patient doit se reposer.

Les antidouleurs sont également efficaces pour soulager la douleur et l’inflammation temporairement. Pour ce faire, allez voir la rubrique « ordonnance » sur le site privé Learnycare.com.

Étape 3 : en option prendre un rdv kiné

Il faut savoir que la rééducation ou la kinésithérapie n’est pas indispensable.

Quant à la chirurgie, elle est exceptionnelle dans le cadre d’une maladie d’Osgood.

Étape 4 : se mettre au repos

La prévention de la maladie d’Osgood-Schlatter réside avant tout sur la lutte contre les facteurs de risque.

Pour un sportif, il faut supprimer tous les exercices qui risquent de déclencher la douleur. On parle surtout des demi-flexions, des shoots et des sauts. Il convient de les arrêter au moins jusqu’à ce qu’il y ait une amélioration de la douleur.

Surveillance

La guérison de la maladie d’Osgood-Schlatter est spontanée. Elle disparaît à la fin de la croissance de l’enfant. Il n’existe pas de séquelles.