Mononucléose infectieuse

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Mononucléose infectieuse

La mononucléose infectieuse est une infection virale qui touche surtout les adolescents et les jeunes adultes. Elle provoque souvent une douleur à la gorge, une perte d’appétit et une très grande fatigue. Elle peut conduire parfois à un arrêt des activités physiques pendant des semaines. Qu’est-ce qu’on peut faire face à une mononucléose infectieuse ? Découvrez la réponse à cette question dans cet article.

Qu’est-ce que la mononucléose infectieuse?

Définition

La mononucléose infectieuse est une maladie virale provoquée par le virus d’Epstein-Barr alias EBV.

Elle est caractérisée par la présence d’un « syndrome mononucléosique » sanguin. Ceci correspond à l’augmentation importante du nombre des « éléments mononucléés du sang » : monocytes et lymphocytes.

Explications

La mononucléose infectieuse se transmet par contact direct entre deux personnes par la salive ou la toux. C’est pourquoi elle est parfois appelée « la maladie du baiser » ou « la maladie des fiancés ».

Le premier contact passe souvent inaperçu. La durée d’incubation est de 4 à 7 semaines. Puis viens la phase aigüe avec les symptômes (cette phase est la plus contagieuse).

Diagnostic de la mononucléose infectieuse

Les personnes concernées

La mononucléose infectieuse touche surtout les filles dans une tranche d’âge de 14 à 16 ans et les garçons de 16 à 18 ans.

95 % des adultes sont immunisés, dont 10 % excrètent le virus dans la salive. Donc la contamination peut se faire via une personne saine.

Les symptômes de la mononucléose infectieuse

La personne qui souffre la mononucléose infectieuse se retrouve, généralement, dans un état grippal (fièvre, douleur musculaire, céphalées, rhinite, etc.).

À ces symptômes s’ajoutent :

  • une anorexie ;
  • un amaigrissement ;
  • une douleur à la déglutition ;
  • et une éruption cutanée.

Les signes

En cas de mononucléose infectieuse aigüe, la température corporelle du patient est supérieure à 39 °C.

Lors de l’inspection, on constatera parfois une éruption cutanée.

Dans la bouche, on verra une angine rouge ou purulente, ou la présence d’une membrane blanche sur l’amygdale. On pourra également apercevoir des taches rouges sur le voile du palais.

À la palpation, on découvre la présence de multiples ganglions au cou et derrière l’oreille. Au ventre on pourra sentir une voussure sous les cotes gauches, qui correspond à l’augmentation anormale du volume de la rate.

Quelles sont les complications possibles?

Il arrive parfois que la mononucléose infectieuse s’associe à des complications. Voici quelques aperçus.

  • Une éruption allergique : elle est liée à la prise d’antibiotiques de type « ampicilline ».
  • Une lésion de la rate, lorsque celle ci est trio grosse : elle se traduit par une violente douleur sous les côtes à gauche.
  • Le syndrome méningé : il se caractérise par une raideur et une douleur à la nuque. C’est le signe que le germe a atteint le cerveau.

Il faut savoir qu’il n’y a pas de risque de complications fœtales si la mononucléose se manifeste au cours de la grossesse.

Les examens de la mononucléose infectieuse

Quelques examens biologiques sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de la mononucléose infectieuse.

  • NFS (numération de la formule sanguine) : elle montre une hyper lymphocytose (élévation du nombre de lymphocytes), une anémie hémolytique (diminution de l’hémoglobine).
  • Frottis sanguin : on observe des mononucléaires bleutés basophiles.
  • Dosage de la CRP (protéine C-réactive) : augmentée
  • MNI test : c’est un test sur lame qui révèle les anticorps d’EBV.
  • Sérologie EBV : elle permet de rechercher les anticorps anti-EBV.

NB : le test de diagnostic rapide du streptocoque est négatif.

Les signes compliqués aux examens

Lorsque les concentrations des transaminases ASAT et ALAT augmentent, c’est généralement le signe d’une hépatite (atteinte du foie).

Traitement de la mononucléose infectieuse

Étape 1 : prendre en charge

Lorsque des symptômes évocateurs de la mononucléose infectieuse, il faut consulter les professionnels de santé de ville ou les pharmaciens. Ils sauront conseiller et orienter vers un médecin généraliste ou un pédiatre pour le diagnostic de la maladie.

En cas de besoin d’avis spécialisés, le médecin orientera vers un infectiologue ou un médecin ORL (un oto-rhino-laryngologiste).

Étape 2 : soulager les symptômes

Voici les premières choses à faire pour soulager les symptômes :

Se reposer et prendre des antidouleurs ou des traitements non médicamenteux. Certains sont très simples, à faible coûts et sans ordonnances. D’autres sont plus dangereux qu’utiles.

Étape 3 : le traitement curatif

Il n’existe pas de traitement curatif à proprement parlé. Le corps éliminera le virus lui même.

Attention à ne pas prendre de traitement à tord. Cela risquerait d’aggraver les choses.

Surveillance et évolution

Afin de lutter contre les complications, éviter de faire des efforts et des sports de compétition. Cela est surtout recommandé pour les personnes avec une rate fragile.

Pour prévenir la mononucléose infectieuse, il faudra appliquer des gestes barrières.

En temps normal, la mononucléose se régresse en 2 à 3 semaines. L’asthénie peut persister durant plusieurs semaines.

La maladie est immunisante (90 % des personnes sont déjà immunisées).

Questions fréquentes

1. Quels sont les premiers symptômes de la mononucléose infectieuse ?

Les symptômes initiaux ressemblent souvent à ceux d’un état grippal, incluant une fatigue intense, de la fièvre, des maux de gorge et des douleurs musculaires. D’autres signes peuvent apparaître, comme une anorexie, un amaigrissement, une douleur à la déglutition ou une éruption cutanée.

2. Comment la mononucléose infectieuse se transmet-elle ?

La transmission se fait principalement par contact direct avec la salive d’une personne infectée, ce qui explique son surnom de « maladie du baiser ». Elle peut également être transmise par la toux ou le partage d’objets contaminés, comme des verres ou des couverts.

3. Quels examens permettent de confirmer le diagnostic ?

Le diagnostic repose sur des analyses biologiques. Une numération sanguine (NFS) révèle une hyperlymphocytose, et un test de la mononucléose infectieuse (MNI test) ou une sérologie spécifique permet de détecter les anticorps anti-EBV. En cas de doute, un frottis sanguin peut être réalisé.

4. Existe-t-il un traitement spécifique pour la mononucléose infectieuse ?

Il n’existe pas de traitement curatif pour la mononucléose, le corps éliminant naturellement le virus. Les soins consistent à soulager les symptômes avec des antidouleurs, du repos et une bonne hydratation. Il est recommandé d’éviter les sports intensifs pour réduire le risque de complications liées à la rate.

5. La mononucléose peut-elle entraîner des complications ?

Bien que rare, elle peut provoquer des complications telles qu’une lésion de la rate, une hépatite, ou un syndrome méningé. Ces cas nécessitent une attention médicale rapide. Une éruption cutanée peut également survenir après la prise d’antibiotiques comme l’ampicilline.

Aller plus loin

Fatigué(e) en permanence et épuisé(e) par des symptômes inexpliqués ? Découvrez les signes cachés de la mononucléose infectieuse et comment accélérer votre récupération ! 💤 Ne laissez pas cette maladie voler votre énergie.

Et posez moi vos questions ci dessous, je réponds en 48h

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