Ongle incarné

L’ongle incarné est une maladie des ongles assez courante. Dans la majorité des cas, il concerne le gros orteil. Il peut être très douloureux et entraîner une difficulté à se tenir debout ou à marcher. Dans cet article, découvrez tout sur l’ongle incarné : symptômes, diagnostic et traitement.

Qu’est-ce que ?

Définition

L’ongle incarné est une affection du pied qui se développe lorsque le coin de l’ongle pénètre dans la peau. Autrement dit, l’ongle s’enfonce sous la peau en poussant.

Explications

L’ongle incarné se développe en 3 phases :

• 1^re phase : l’inflammation.
• 2^e phase : l’apparition de panaris (c’est la poche de pus).
• 3^e phase : la formation de complications comme des bourrelets latéraux enflammés et de botriomycome (une tumeur bénigne qui se développe en réponse à un traumatisme local), ou l’ulcération.

Diagnostic

Les personnes concernées

Les ongles incarnés sont une affection courante du pied.

Les symptômes

L’ongle incarné est reconnu par une douleur de l’ongle qui bat au rythme du pouls. Une rougeur, un œdème et une sensation de chaleur sont parfois associés.

Les signes

Les signes observables peuvent être différents selon l’âge du sujet.

• Nouveau-nés et petits enfants : on remarque bien souvent des bourrelets latéraux hypertrophiés et une malformation de l’ongle du gros orteil (dévié, épais, strié). L’ongle chute et s’incarne à l’avant.
• Ados et adultes : on voit un jeune ongle incarné.
• Seniors : on voit un vieil ongle déformé en pince suite à une excroissance sous l’ongle.

De manière générale on peut remarquer une incarnation antérieure. Elle se traduit par la pénétration de l’ongle dans la chair à l’avant notamment après chute de l’ongle.

Un ongle incarné compliqué

L’ongle incarné peut être jugé compliqué s’il est associé à un panaris (une infection), des bourrelets latéraux enflammés, un botriomycome (une tumeur bénigne qui se développe en réponse à un traumatisme local) ou une ulcération (c’est à dire une crevasse).

Traitement

Étape 1 : prendre en charge

Consulter les professionnels de santé. Ils sauront conseiller et orienter. Un médecin généraliste effectuera le diagnostic et prescrira le traitement adéquat.

Il adressera si besoin vers un podologue, un chirurgien orthopédique ou un dermatologue.

Étape 2 : soulager les symptômes

On utilisera des antidouleurs adaptés.

Étape 3 : les traitements curatifs

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