Le somnambulisme qui toucherait 2 % des adultes et 15 % des enfants de 1 à 15 ans en France. Les parents d’enfants somnambules ne savent pas toujours quoi faire face au risque de blessures. Dans cet article, nous allons tout vous expliquer sur le somnambulisme.
Qu’est-ce que le somnambulisme ?
Définition
Somnambulisme signifie en latin « se promener en dormant ». La personne qui souffre de ce trouble a tendance à pratiquer diverses activités comme parler, marcher, écrire ou refaire ses tâches ménagères ou professionnelles dans un état de sommeil.
Selon les scientifiques, pour être capable de réaliser ces actes, le patient dort, mais se retrouve entre l’état de sommeil profond et l’état d’éveil.
Explications
Le somnambulisme est un trouble du sommeil lent dont les causes sont encore inconnues.
Il existe cependant des facteurs de risque qui peuvent l’engendrer. Entre autres, il y a :
- les antécédents familiaux qui représentent 60 à 80 % des cas (un enfant atteint a lui même un de ses parents atteint);
- le manque de sommeil ;
- le stress ;
- l’anxiété ;
- les stimulants comme l’alcool, les drogues et les médicaments.
Comment diagnostique-t-on le somnambulisme ?
Les personnes concernées
Les enfants sont le plus souvent touchés par cette maladie. 15 % des enfants âgées de 1 à 15 ans ont fait au moins une crise de somnambulisme et 1 à 6 % d’entre eux ont en fait plusieurs.
Les symptômes
Le somnambulisme débute durant l’enfance par des crises qui surviennent entre une à trois heures après l’endormissement.
Dans les faits, la personne se lève, avec les yeux grands ouverts la plupart du temps, mais ne paraît pas voir ce qui l’entoure. Puis, des comportements stéréotypés moteurs apparaissent : s’asseoir sur le lit, parler, nettoyer, ouvrir le frigidaire, etc.
Bien évidemment, puisque la personne n’est pas dans son état de conscience, des accidents peuvent arriver (se cogner, se couper avec un couteau, tomber…).
D’autres fois, la personne peut répondre et être irritable. Cependant, dans la grande majorité des cas, elle se laisse reconduire facilement dans son lit ou se réveille d’elle-même.
Les crises peuvent se répéter deux à trois fois au cours d’une même nuit et la durée peut s’étendre entre 30 secondes à 30 minutes selon chaque personne.
Que craindre ?
Les personnes avec un risque élevé de complications sont celles qui possèdent :
- des antécédents familiaux de somnambulisme ;
- des accès fréquents, allant de plus de 2 à 3 fois par semaine. ;
- une durée de crise de plus de 10 minutes ;
- des activités stéréotypées dangereuses (usage de couteau, défenestration…) ou délictuelles (meurtre, viol…).
D’autres signes d’alerte sont aussi à prendre en compte.
- Les hurlements : ceux-ci caractérisent un somnambulisme de terreur.
- Le somnambulisme à l’âge adulte, associé à l’agressivité et un dialogue verbal incompréhensible pour autrui sont caractéristiques d’un somnambulisme « dissociatif ».
Enfin, le somnambulisme peut se compliquer d’énurésie. Il s’agit de la perte de contrôle de la vessie. Elle touche 25 % des cas.
Ne pas confondre
Il est important de distinguer le somnambulisme des autres types de troubles du sommeil comme :
- la terreur nocturne : pleurs dans le sommeil avec une amnésie ;
- l’apnée du sommeil ;
- l’ivresse du sommeil chez un enfant hypersomniaque ;
- la crise partielle complexe.
Les examens
En cas de somnambulisme de terreur, le médecin propose souvent de faire un EEG (Électroencéphalogramme).
Comment traiter le somnambulisme ?
Étape 1 : la prise en charge
Plusieurs professionnels peuvent prendre en charge une personne somnambule.
- Professionnels de santé de ville : ils orientent et conseillent sur les mesures à prendre.
- Médecin généraliste : il diagnostique le trouble.
- Psychiatre, psychologue, pédiatre et médecin du sommeil : donnent des avis spécialisés.
Étape 2 : le traitement curatif
Les traitements de première ligne du somnambulisme se basent surtout sur diverses mesures pour le coucher et la sécurité de la personne.
Il existe aussi des traitements médicamenteux, mais leurs bénéfices s’avèrent incertains.
Surveillance
La surveillance s’applique surtout en cas d’énurésie. Pour ce type de trouble, il faudra une prise en charge professionnelle et des soins adaptés à la typologie.
De manière générale, les crises de somnambulisme tendent à disparaître à la puberté.
Prévention
Il s’agira de traiter les éventuelles origines de la crise, si on parvient à les déterminer.
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