Crise de violence chez l’adulte

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Crise de violence chez l’adulte

La crise de violence chez l’adulte, aussi appelée agitation est un trouble fréquent. Cela peut se manifester par de l’agressivité et cela requiert une prise en charge urgente. Qu’est-ce qu’on entend par agitation aiguë chez l’adulte ? Est-ce dangereux ? Quels sont les principes de traitement et les modalités de prévention ? Nous allons en discuter dans cet article.

Qu’est-ce que l’agitation aiguë ?

Définition

L’agitation aiguë désigne un trouble dans les gestes et la relation chez l’individu. Il apparaît de façon brusque.

A quoi est-ce dû ?

L’agitation peut s’expliquer par différentes raisons chez l’adulte. Dans 60 % des cas, elle est d’origine psychiatrique. Quant aux restes, ils peuvent être d’origine :

  • toxique (25 % des cas) : une prise médicamenteuse ou une consommation de substance toxique, volontaire ou accidentelle ;
  • ou lié à une pathologie (25 % des cas) qui se déclenche.

Comment diagnostiquer une agitation aiguë ?

Les symptômes

À première vue, une personne atteinte d’une agitation aiguë se distingue par une excitation physique particulièrement violente.

Elle souffre aussi d’autres symptômes psychologiques.

  • Confusion, incohérence des idées.
  • Envie irrépressible de parler précipitamment.

Traitement de la crise de violence chez l’adulte

Étape 1 : contacter un médecin

Face à une agitation aiguë de l’adulte, il faut contacter au plus vite un médecin généraliste, ou un service d’urgence.

Si la personne n’est pas coopérative ou devient très agité, son transport risque d’être difficile. Il est alors possible d’utiliser une contention physique. Mais, cela devra être de courte durée.

Tout au long du transfert, le contact verbal doit être maintenu avec le malade, si possible avec un interlocuteur référent. Ce rôle revient généralement à un membre de la famille ou une personne de son entourage.

Si le patient n’est pas en mesure de donner son accord pour son hospitalisation, l’hospitalisation sans consentement est possible selon les cas suivants :

  • en cas de danger imminent, aucune signature d’un tiers n’est requis ;
  • sinon qu’un tiers signe une demande d’autorisation d’hospitalisation (en priorité un membre de sa famille);
  • ou sur décision d’un représentant de l’état.

Étape 2 : arrêter la crise

Pour stabiliser l’état de la personne, il est primordial de communiquer avec elle. L’objectif est de rétablir une relation apaisée en parlant calmement et en s’expliquant. Si nécessaire, n’hésitez pas à changer de pièce.

En même temps, éloignez tout objet qui risque d’aggraver la situation ou qui représente un danger.

Après un l’examen par un médecin bien conduit, deux cas de figure peuvent se présenter : le patient est confus ou non. Le choix du traitement en dépend.

Surveillance de l’agitation aiguë

Il faudra surveiller les constantes de la personne régulièrement : température, tension artérielle, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, saturation en oxygène… jusqu’à ce qu’elle aille mieux.

Prévention

La recherche des causes de l’agitation aiguë est fondamentale pour pouvoir agir efficacement sur le long terme. Pour les identifier, le médecin doit effectuer un examen clinique complet et demander des examens biologiques larges.

Les raisons d’origine psychiatriques peuvent sont fréquentes : anxiété aiguë, délire liée à une démence…

Les pathologies sont également possibles. Il faut noter que la moindre variation d’une donnée dans le sang doit alerter car elle peut déclencher une crise d’agitation (par exemple une déshydratation, une infection…). Chez la personne âgée, une simple constipation ou une rétention d’urine sont des déclencheurs de crises. Une infection urinaire ou pulmonaire sont également fréquemment mis en cause.

Certains médicaments peuvent être toxiques pour l’organisme et entraîner une agitation aiguë chez l’adulte. Faites le point avec votre médecin. Éliminer les médicaments superflus, ou qui causent plus de mal que de bien.

Enfin, la prise de drogue doit être recherchée.

Questions fréquentes

1. Comment reconnaître une agitation aiguë chez l’adulte ?

Une agitation aiguë se manifeste par une excitation physique intense, souvent accompagnée de confusion et d’un discours incohérent. La personne peut présenter une envie irrépressible de parler de manière précipitée, voire montrer des comportements agressifs. Ces signes apparaissent généralement de manière soudaine et nécessitent une évaluation médicale rapide.

2. L’agitation aiguë est-elle toujours liée à un trouble psychiatrique ?

Non, bien que 60 % des cas soient d’origine psychiatrique, d’autres causes peuvent expliquer l’agitation. Elle peut être due à une intoxication (prise de substances toxiques ou médicaments) ou à des pathologies telles qu’une infection ou une déshydratation. Chez les personnes âgées, des causes fréquentes incluent une rétention urinaire, une constipation ou une infection urinaire ou pulmonaire.

3. Quelle est la première chose à faire face à une crise de violence ?

En cas de crise violente, il est essentiel de contacter un médecin ou un service d’urgence immédiatement. Pendant l’attente, communiquez calmement avec la personne, éloignez les objets dangereux et, si nécessaire, sécurisez son environnement. Une contention physique peut être envisagée dans des cas extrêmes, mais toujours sur une courte durée et avec prudence.

4. Quelles sont les étapes pour traiter une agitation aiguë ?

Le traitement débute par un examen médical approfondi pour identifier la cause sous-jacente. Ensuite, le médecin peut proposer une prise en charge adaptée selon que le patient est confus ou non. Cela peut inclure une hospitalisation, parfois sans consentement si la situation présente un danger imminent. Une surveillance régulière des constantes vitales est également indispensable.

5. Peut-on prévenir une crise d’agitation aiguë ?

La prévention repose sur l’identification et le traitement des causes sous-jacentes. Cela inclut une évaluation médicale complète, la gestion des pathologies chroniques, et une vigilance accrue sur les médicaments pris par le patient. En cas d’antécédents de crises, il est important de réduire les facteurs déclenchants comme le stress, la déshydratation ou les substances toxiques.

Allez plus loin

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Dr Learnycare
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