Cancer de vessie

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Cancer de vessie

Le cancer de vessie est le septième cancer le plus courant en France. Nombreux sont les facteurs de risque de cette tumeur maligne, en particulier le tabac. Diagnostic, symptômes, traitements, mesures de prévention… Faisons le point.

Qu’est-ce que le cancer de vessie ?

Définition

Le cancer de la vessie désigne l’apparition des cellules cancéreuses malignes au niveau de la paroi interne de cet organe. Ces cellules peuvent envahir les tissus voisins et se propager à d’autres organes.

Explications

Les facteurs de risques du cancer de la vessie sont :

  • un antécédent de radiothérapie pelvienne ;
  • la génétique : le syndrome HNPCC ou cancer colorectal héréditaire sans polypose (c’est un trouble héréditaire) ;
  • le tabagisme ;
  • un contact avec des toxiques comme cyclophosphamide, de la phénacétine, des herbes chinoises, ou des solvants (dont le temps de latence est de 15 à 40 ans);
  • une vessie neurologique (qui ne fonctionne pas bien et dont les urines ont tendance à stagner).

Le diagnostic du cancer de la vessie

Les personnes concernées

En France, on estime 10 000 cas de cancer de vessie par an. Le cancer de vessie est généralement diagnostiqué vers l’âge de 60 ans. Il touche 4 fois plus d’hommes que de femmes.

Les symptômes du cancer de vessie

Le cancer de la vessie est longtemps asymptomatique. Les principaux symptômes sont les suivants :

  • une présence de sang dans l’urine, 80 % des cas ;
  • une envie d’uriner anormalement fréquente ;
  • un besoin soudain et urgent d’uriner;
  • des brûlures urinaires (20 % des cas) ;
  • des infections urinaires à répétition .

Les signes

En cas de cancer de vessie, le médecin constate la présence de sang dans les urines avec caillot. Le médecin effectuera une palpation en bas du ventre et un toucher rectal.

Les formes cliniques compliquées

Lorsque le cancer de vessie peut engendrer quelques complications.

  • Rétention aiguë d’urine : elle correspond à l’impossibilité totale d’uriner malgré une vessie pleine. Elle est caractérisée par la présence d’une voussure vésicale.
  • Altération de l’état général : c’est l’association d’une fatigue générale, d’une perte d’appétit et d’un amaigrissement.

Les examens

a-Au stade où on suspecte

En cas de suspicion d’un cancer de vessie, on réalise des examens biologiques consistants à une prise de sang. Ceci va permettre d’évaluer la fonction rénale (créatininémie).

Une bandelette urinaire permet de détecter la présence de sang et de protéine dans l’urine.

Un examen cytobactériologique des urines (ECBU) permet de constater la présence de sang dans l’urine, et de rechercher des cellules tumorales et éventuellement infection urinaire. En cas de cancer de vessie, le taux de globules rouges dans l’urine est supérieur à 10/mm2, et ne forme pas de « rouleau » comme dans d’autres maladies.

Une échographie de l’appareil urinaire peut être également indispensable.

b-Bilan de confirmation : cystoscopie

Pour confirmer le diagnostic, la cystoscopie est l’examen le plus efficace. Cette intervention permet d’observer l’intérieur de la vessie.

On la réalise soit sous anesthésie locale en vue d’une biopsie, soit au bloc opératoire sous anesthésie générale, en vue d’un traitement.

Avant l’examen, la stérilité des urines est contrôlée par un ECBU.

c-Bilan d’extension : uroscanner

En cas d’extension, il convient de réaliser un uroscanner pour évaluer l’étendue du cancer. C’est un scanner des voies urinaires avec injection de produit de contraste.

Traitement du cancer de vessie

Étape 1 : prendre en charge

Les médecin généraliste peut procéder au diagnostic et au traitement. Il fera appel à des avis spécialisés : un urologue, un oncologue et d’autres professionnels qui se réuniront pour décider du traitement.

Étape 2 : traitement

La prise en charge dépend de la décision de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Chirurgie, chimiothérapie ou autre traitements, consultez Learnycare+ pour en savoir plus.

Surveillance et évolution

La surveillance des stades non infiltrants par cystoscopie et uroscanner est fondamentale en raison du risque élevé de récidive et/ou de progression (risque de 60 % environ).

En cas de tumeur de vessie non infiltrante, on estime le taux de survie à 80 % à 5 ans.

En cas de tumeur de vessie infiltrante, le taux de survie est de 50 % à 5 ans.

Pour prévenir un cancer de vessie, il faut faire campagne contre le tabagisme et réaliser un dépistage familial de HNPCC lorsqu’un membre de la famille est atteint.

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Dr Learnycare
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