L’épisclérite, une inflammation localisée de la membrane recouvrant la sclère de l’œil, peut sembler inquiétante en raison des rougeurs qu’elle provoque. Cependant, cette affection bénigne se résout souvent spontanément et ne cause généralement pas de complications graves. Découvrez les symptômes, causes, traitements et conseils pour gérer cette inflammation oculaire efficacement.
Qu’est-ce que l’épisclérite ?
Définition de cette maladie de l’œil
Pour mieux comprendre l’épisclérite, il faut connaître quelques termes anatomiques de l’œil.
- La sclère : couche externe qui entoure la partie postérieure de l’œil. Il s’agit d’une membrane opaque et fibreuse.
- La cornée : membrane translucide entourant la partie antérieure de l’œil. Elle est reliée à la sclère.
- L’épisclère : partie superficielle de la sclère. C’est une membrane transparente.
L’épisclérite désigne une inflammation localisée à l’épisclère qui est située sous la conjonctive.
Elle peut prendre deux formes.
- Simple ou diffuse : elle se manifeste par une rougeur partielle ou totale au niveau de l’œil (84% des cas)
- Nodulaire : elle est reconnaissable par l’apparition d’un œdème sur l’œil (16% des cas)
Causes et facteurs de risque de l’épisclérite
Dans la majorité des cas, l’épisclérite est de cause inconnue. Toutefois, il existe certaines pathologies susceptibles de favoriser son apparition.
- La rosacée : il s’agit d’une infection cutanée qui touche souvent les femmes mûres à peau claire. À la fois chronique et gênante, elle touche les capillaires sanguins du visage et peut causer l’épisclérite.
- La granulomatose de Wegener : autrement appelée granulomateuse nécrosante, elle est une maladie rare, dite de « système » qui se caractérise par une présence d’inflammation au niveau des vaisseaux sanguins de tout le corps.
Diagnostic de l’épisclérite
Les symptômes de l’épisclérite sont faciles à reconnaître. Cependant, puisqu’ils sont similaires à ceux des autres maladies, il faudra faire la différence.
Les personnes concernées
L’épisclérite touche plus fréquemment les femmes que les hommes, mais la différence n’est pas très significative d’un point de vue statistique.
Les jeunes adultes dont l’âge moyen est de 47,4 ans sont les plus susceptibles de contracter cette affection oculaire.
Les symptômes courants de l’épisclérite
Il existe plusieurs symptômes qui permettent de reconnaître l’épisclérite bien que les patients ne présentent pas forcément tous les mêmes signes. Deux tiers des personnes atteintes par la maladie présenteront des signes d’un seul côté.
Parmi les signes les plus fréquents, il y a :
- les douleurs oculaires modérées,
- le larmoiement,
- les rougeurs du blanc de l’œil,
- la sensibilité à la lumière,
- la sensation d’irritation ou de gêne au niveau des yeux.
Les signes d’épisclérite
Le médecin vérifie si la rougeur se trouve vraiment sur l’épisclère. Il évalue aussi l’intensité la douleur et l’abondance des larmes.
L’ophtalmologue use de divers instruments médicaux pour avoir plus d’idée sur l’épisclérite. Voici ce qu’il remarquera :
- autoréfractomètre : le tonus oculaire est normal ;
- acuité visuelle : normale ;
- il remarque une hémorragie et une rougeur punctiforme disparaissant à l’utilisation d’un vasoconstricteur (néosynéphrine) ;
- examen à la lampe à fentes : normal
- fond d’œil : normal
Traitement de l’épisclérite
Bien que l’épisclérite ne fait pas partie des maladies oculaires les plus dangereuses, il est parfois conseillé de la traiter en cas de douleur.
Étape 1 : prise en charge médicale
Dès l’apparition des premiers symptômes, il faut consulter un médecin généraliste. Si jamais les symptômes s’aggravent, il est préférable de se rendre chez un ophtalmologue. Ce dernier est le plus apte à vous fournir les soins adaptés à la situation. Le pharmacien pourra avoir un rôle de conseil et d’orientation.
Étape 2 : soulager les symptômes avec des collyres
Pour soulager les symptômes de l’épisclérite, on préconise l’usage de collyres locaux. Ce médicament permet de soulager rapidement la douleur tout en diminuant les rougeurs.
Surveillance et prévention des récidives
L’épisclérite peut très vite évoluer en cas de retard du traitement. Les rougeurs peuvent grandir et recouvrir la totalité de l’œil.
Il faut cependant savoir que l’épisclérite possède généralement une régression spontanée. En cas de récidive, il faut rechercher une maladie générale qui peut en être l’origine.
Questions fréquentes
- L’épisclérite est-elle grave ?
« Non, l’épisclérite est une inflammation bénigne qui se résout souvent spontanément. Cependant, en cas de récidives fréquentes, il est conseillé de rechercher une cause sous-jacente. »
- Peut-on prévenir l’épisclérite ?
« La prévention repose sur la réduction des irritants environnementaux (poussière, allergènes) et la prise en charge des maladies systémiques associées si elles sont identifiées. »
- Combien de temps dure une épisclérite ?
« L’épisclérite dure généralement entre 1 et 3 semaines sans traitement, mais les symptômes peuvent être soulagés rapidement avec un collyre adapté. »
Allez plus loin
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