Des douleurs fréquentes à la poitrine sont souvent inquiétantes. Mais comment se fait il que des personnes jeunes peuvent en être atteints ? C’est peut être à cause de l’angor de Prinzmetal. Nous allons en parler en détail dans cet article.
Qu’est-ce que l’angor de Prinzmetal ?
Définition
Angor veut dire une douleur au niveau de la poitrine.
L’angor de Prinzmetal est une forme particulière de douleur poitrine lié à un spasme de l’artère atteinte.
Explications
L’infarctus cardiaque est lié au fait que le sang n’arrive plus à irriguer le cœur correctement. Le blocage peut être le fait d’une obstruction de l’artère qui nourri le cœur par une plaque de cholestérol (l’infarctus classique). Dans l’angor de Prinzmetal, c’est lié à la diminution du diamètre des vaisseaux par contraction réflexe : le spasme. La cause de ce phénomène n’est pas encore expliquée.
Comment faire le diagnostic de l’angor de Prinzmetal ?
Les personnes concernées
Il concerne environ 2 % des douleurs de poitrine. Les femmes jeunes sont plus susceptibles de le contracter que les hommes. On observe un taux élevé d’apparition de ce syndrome en Asie, plus précisément chez les Japonais.
Le tabagisme, la prise de toxine comme la cocaïne, les troubles électrolytiques en potassium et magnésium et la prise de certains médicaments tels que les anticancéreux et le 5 fluora-uracile semblent grandement influencer l’apparition de ce syndrome.
Les symptômes
Il y a apparition de douleurs brutales, prolongées qui ne durent pas plus de 15 min. Elles se produisent à une heure fixe et sont accentuées au moindre effort. La trinitrine calme la douleur. Le repos non.
Quels sont les examens utiles au diagnostic de l’angor de Prinzmetal ?
Le dosage et l’analyse des enzymes cardiaques permettent de savoir si les cellules cardiaques ont été à un moment donné en souffrance. Dans le cas de l’angor de Prinzmétal, l’analyse des enzymes cardiaques révèle classiquement un résultat normal.
L’électrocardiogramme durant la crise permet de voir un décalage transitoire du segment ST. En dehors d’une crise, l’ECG est normal. Après la prise de trinitrine ou le repos, la douleur diminue.
Face à ces signes, il faut réaliser une imagerie des artères coronaires du cœur : la coronarographie. Elle permet d’avoir une visualisation des artères coronaire. Lors de cette intervention, on reproduit les spasmes et les signes électriques après injection de dérivés de Methergin en intraveineuse ou d’acétylcholine. L’apparition des spasmes confirme le diagnostic et permet son traitement par l’injection de substances qui dilate les artères, au cas où la crise persiste.
Comment traiter l’angor de Prinzmetal ?
Étape 1 : prendre en charge
Pour assurer la prise en charge de la maladie, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé en cas d’apparition de signes inquiétants. Ils sauront vous conseiller et vous orienter.
Le médecin généraliste se charge de suspecter le diagnostic. Le cardiologue donne un avis spécialisé et un diagnostic final.
Étape 2 : soulager les symptômes
La seule option qui s’offre pour le moment est la prise de dilatateur des artères du cœur. Informez vous bien sur le sujet.
Étape 3 : le traitement curatif
La prise de médicaments est indispensable.
L’évolution de la maladie
Avec une bonne prise en charge du syndrome et des symptômes, la survie reste intacte et excellente. Cependant, le risque de mortalité augmente au fur et à mesure que le cœur présente des artères bouchées par des plaques d’athéromes.
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