Cocaïne

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Cocaïne

La cocaïne est une drogue que l’on retrouve sous la forme d’une poudre blanche ou de cristaux extraits d’une plante issue d’Amérique du Sud : la coca. Étant un stupéfiant, sa consommation peut rapidement entraîner des phénomènes d’addictions néfastes pour la santé. Les risques et les remèdes… découvrez dans cet article, tout ce qu’il y a à savoir sur la cocaïne.

Qu’est-ce que la cocaïne ?

Définition

La cocaïne est une substance organique d’origine végétale obtenue à partir de la feuille de coca. Ce sont les Conquistadors qui l’ont introduite en Europe, et à l’époque, elle fut initialement utilisée en tant qu’anesthésiant.

De nos jours, la substance est utilisée de manière récréative en sniff ou en shoot ; et également sous d’autres formes :

  • le speed-ball : la cocaïne associée à de l’héroïne ;
  • le crack, qui est un dérivé de la cocaïne, et qui peut être fumé.

Histoire de la maladie

Les premières consommations de cocaïne débutent souvent dans le but de profiter au maximum des festivités. Puis arrivent les abus avec « descentes » difficiles qui, à répétition, finissent par conduire à une forte dépendance. Il devient difficile de s’en défaire.

Certains indicateurs peuvent entre autres favoriser le passage de l’usage simple à un usage nocif de la cocaïne. On peut citer :

  • la précocité de l’usage ;
  • l’excès de conduite (une consommation trop importante et/ou trop fréquente, et l’usage en dehors des conditions « normales » [régulées] de consommation) ;
  • le cumul des consommations (surconsommations et associations avec d’autres produits) ;
  • la vulnérabilité du terrain psychologique ;
  • la marginalisation concomitante suite à une consommation en croissance (cette consommation entraîne la perte des liens sociaux naturels, qui sont remplacés par des relations uniquement en lien avec la consommation des divers produits).

Souvent, ces facteurs s’accompagnent d’une consommation d’alcool.

Diagnostique des méfaits de l’usage de la cocaïne

Les personnes concernées

Il faut savoir que plus de 1,5 % de la population s’est essayé la cocaïne (soit à peu près 1 million de Français). 0,4 % sont de consommateurs réguliers, avec 2 fois plus d’hommes que de femmes et un âge moyen de 22 ans.

En outre, la consommation est aussi plus fréquente chez les personnes en recherche d’emploi. L’usage de la cocaïne diminue avec la durée des études secondaires.

Les effets de la prise

Lorsqu’une personne a consommé de la cocaïne, elle ressent les effets en quelques secondes (par voie intraveineuses ou fumée) ou en quelques minutes (voie nasale). Elle devient tout d’abord euphorique ou ressent une sensation de plaisir. Puis, s’accompagne à cela, une perte de fatigue, une insomnie et la diminution de l’appétit.

La durée des symptômes positifs est seulement de quelques minutes. S’en suit la descente.

Les signes cliniques au moment de la prise

De manière générale, on constate chez les consommateurs récents une augmentation de la fréquence cardiaque, une hypertension, une augmentation de la température corporelle, et une augmentation de la fréquence respiratoire.

Le cerveau se met en mode hypervigilance et on peut apercevoir une grande dilatation des pupilles.

Une consommation de cocaïne compliquée

Diverses complications peuvent survenir après la consommation de la cocaïne.

  • Le sevrage ou « down » : c’est une sensation d’anxiété, de dépression, une fatigue, un trouble du sommeil dont des cauchemars, une envie de cocaïne, une altération cognitive durant quelques jours.
  • Les patients peuvent gérer ce crash avec de l’alcool, du cannabis, des opiacés (opium, morphine, codéine), ou des médicaments psychotropes (benzodiazépines, somnifères).
  • S’en suit une dépendance psychologique, dans 10% des cas :

C’est une envie irrépressible (appelé craving) durant un laps de quelques minutes à quelques heures, avec difficulté dans la maîtrise de l’usage de la substance. Le taux de dépendance psychologique s’élève à 10 % des consommateurs environ.

On constate un effet de tolérance : c’est à dire augmentation des doses pour retrouver le même effet.

La personne augmente son centre d’intérêt autour de la substance.

Elle poursuit malgré les conséquences nocives.

D’autres complications peuvent survenir :

  • Saignement de nez, rhinite chronique, infections répétées ulcérations, nécroses, perforation…
  • Infection cutanée ou sous-cutanée : pus, peau inflammatoire.
  • Durant la grossesse : hypertension, éclampsie
  • Durant l’allaitement : intoxication au lait de mère.
  • Des événements cardiovasculaires secondaires : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque, dissection aortique, AVC…
  • Événements neurologiques secondaires : épilepsie, acouphènes.
  • Événements psychiatriques secondaires : syndrome dépressif, attaque de panique, irritabilité, agitation, état psychotique aigü, diminution de la libido, dénutrition, auto ou hétéro agression.
  • Hémorragie pulmonaire, pneumothorax, etc.
  • Retentissement social : perte d’emploi et endettement.

Les autres examens utiles

Pour pouvoir identifier la cocaïne, on dose la cocaïne dans les urines. Il est également recommandé de faire une recherche de maladies transmissibles par le sang.

Comment se soigner de la dépendance à la cocaïne ?

Étape 1 : prendre en charge

Pour obtenir une prise en charge appropriée pour se libérer de la consommation de la cocaïne, il convient de consulter les professionnels de santé de ville. Ces derniers orientent et conseillent sur les conduites à tenir.

Pour le diagnostic, il est possible d’aller voir le médecin généraliste.

Une fois ce diagnostic posé, c’est au tour du psychiatre ou du psychologue de donner un avis spécialisé.

Les patients à risques élevés doivent être intégrés aux services d’urgences psychiatriques. Par rapport à cela, diverses mesures d’accompagnement sont à prendre en compte : suppression des lacets, des médicaments, des ouvertures de fenêtres et des objets coupants. La chambre du malade sera également située à proximité du poste de soin et des médicaments en cas d’urgence.

Étape 2 : soulager les symptômes

Il n’y a aucun antidote à l’intoxication aigüe par cocaïne. Il faut attendre la fin des symptômes.

Pour soulager les symptômes, il existe différents types de médicaments. Tous n’apportent pas les mêmes bénéfices. Renseignez vous bien.

Étape 3 : le traitement curatif

Une fois la crise passée, il faut utiliser une méthodes efficaces pour éviter de rechuter. Bons et mauvais traitements sont dans Learnycare+.

Les points à surveiller dans la consommation de cocaïne

L’évolution de la maladie s’étend sur 3 phases : phase de motivation, phase d’action, phase de maintien. Il faudra constamment être auprès de la personne pour éviter la rechute et traiter les complications.

Pour prévenir l’usage de cocaïne en population générale, la meilleure manière de procéder reste la prévention scolaire, la publicité, l’intervention précoce auprès des usagers…

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Dr Learnycare
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