L’agoraphobie englobe toutes les peurs liées à des lieux où il serait difficile de s’échapper ou d’être secouru. Cette forme de psychose personnelle peut surgir à tout moment et à n’importe quels lieux : cave, ascenseur, une salle cloîtrée et devenir une vrai source d’angoisse…Découvrez tout sur l’agoraphobie dans cet article.
Qu’est-ce que l’agoraphobie ?
Définition
L’agoraphobie désigne la crainte de se retrouver dans un endroit où il pourrait être difficile de s’échapper, de trouver du secours ou de faire un malaise comme de la panique, une incontinence, une chute…
Explications
Les principaux facteurs de risque pouvant mener à une agoraphobie sont les suivantes :
- les antécédents familiaux : un parent souffrant de cette pathologie a plus de chance de voir son enfant atteint également par exemple ;
- un environnement favorable à l’apparition de la pathologie : les parents d’enfant atteints de cette maladie sont généralement trop protecteur auprès de leur enfant ;
- une incapacité à gérer l’incertitude ou l’inconnue ;
- un problème de personnalités : trop dépendant, trop passive ou autre.
Diagnostic d’agoraphobie
Les personnes concernées
Même si l’agoraphobie peut impliquer toutes les branches de la population, elle apparaît généralement à l’âge adulte, le plus souvent autour de l’âge de 20 ans.
Selon les études réalisées sur cette pathologie, 3 % de la population souffre de ce trouble avec 2 fois plus de femmes que d’hommes atteints.
Les symptômes
L’agoraphobie est un trouble qui doit persister durant plus de 6 mois.
Les symptômes se caractérisent surtout par des anticipations anxieuses et une phobie situationnelle disproportionnée lorsque le patient se trouve dans des endroits comme :
- les transports en commun (voitures, bus, trains, bateaux, avions) ;
- les endroits ouverts (parking, marchés, ponts) ;
- les endroits clos (magasins, théâtres, cinémas).
- Le patient panique également lorsqu’il se situe au sein d’une file d’attente ou d’une foule
- ou qu’il est seul à l’extérieur du domicile.
Face à la peur, le patient adopte des conduites d’évitements très particulières.
Partout où il va, il ressent le besoin de se faire accompagner. Pour cela, il effectue toujours le même trajet, et ce, toujours aux mêmes heures.
Lorsqu’il se trouve dans un endroit clos, il a tendance à rester près de la sortie et à ouvrir la fenêtre pour « respirer ». Parfois, il met en marche la ventilation, la climatisation…
Afin de se rassurer, le patient se concentre sur des objets dits contra-phobique : portable, caddie, canne.
En outre, il peut aussi :
- prendre un tranquillisant ou de l’alcool avant de faire quelques choses ;
- se dire des choses rassurantes « je ne suis pas très loin » ;
- scruter l’environnement et ses sensations pour vérifier ;
- essayer de penser à autre chose (TV, radio, Téléphone).
En ce qui concerne le retentissement socioprofessionnel, l’agoraphobie engendre les comportements d’évitement comme se dépêcher, fuir ou affronter la phobie mais avec une dépense d’énergie importante.
Quelles complications craindre ?
Les principales complications de l’agoraphobie sont :
- l’agoraphobie généralisée : c’est une phobie dans la plupart des situations ;
- la dépression : c’est la tristesse de l’humeur, la perte d’appétit, l’insomnie, les idées noires… ;
- la toxicomanie : consommation de psychotoxiques (alcool pour ses effets désinhibiteurs, tabac…) ;
- l’association à un autre trouble psychiatrique comme le trouble-panique : cela se traduit par l’apparition d’une autre phobie simple.
Quels sont les traitements pour l’agoraphobie ?
Étape 1 : la prise en charge
Face aux symptômes de l’agoraphobie, le pharmacien ou le professionnel de santé paramédical est en mesure de conseiller sur la conduite à tenir. Il peut aussi orienter vers le professionnel de santé adéquat.
Pour le diagnostic et les traitements, il est possible de voir un médecin généraliste.
Le psychiatre ou le psychologue sera présent pour soigner.
Étape 2 : soulager les symptômes
Si vous cherchez à calmer les symptômes après une crise d’agoraphobie, la première étape sera de reprendre ses esprits en se reposant dans un endroit calme.
Si les méthodes de réassurance ne fonctionnent pas, un traitement médicamenteux peut aussi être prescrit.
Étape 3 : le traitement ciblé
Il existe plusieurs types de traitements.
- Un traitement cognitivo-comportemental dans lequel le thérapeute aidera la personne à reconnaître les modes de pensée qui lui font mal interpréter les réactions de son corps. Ce type de thérapie demande en général 8 à 12 semaines à raison de 2 séances par semaine.
- Un traitement analytique pour comprendre la source du problème.
- L’apprentissage des techniques de relaxation telle que la respiration abdominale profonde ou la méthode de respiration par une paille durant 30 secondes, avant d’expirer.
- La pratique d’une activité sportive.
Outre ces méthodes, certains cas requièrent le recours aux traitements médicamenteux. Il y en a qui sont plus efficaces que d’autres. Pensez à bien vous (in)former.
La prévention et la surveillance à court terme du traitement
Le point le plus important à prévenir lors du traitement est la dépendance toxique. Pour cela, un accompagnement est nécessaire afin d’arrêter la consommation d’alcool et de drogues de tout genre.
La surveillance du trouble repose notamment sur le suivi de l’évolution du comportement du patient. Celle-ci est très variable d’un individu à l’autre.
Questions fréquentes
1. Quels sont les symptômes caractéristiques de l’agoraphobie ?
L’agoraphobie se manifeste par une peur intense dans des situations où il serait difficile de s’échapper ou de trouver de l’aide. Ces situations incluent les transports en commun, les espaces ouverts comme les marchés ou les ponts, et les lieux clos tels que les cinémas ou les magasins. Une personne atteinte peut également ressentir de l’anxiété dans une foule ou à l’extérieur de son domicile.
2. Comment l’agoraphobie impacte-t-elle la vie quotidienne ?
Les patients développent souvent des comportements d’évitement, comme refuser de se rendre dans certains lieux ou de sortir seuls. Ils recherchent des objets rassurants (téléphone, caddie, etc.), s’attachent à des routines rigides, ou utilisent des moyens de réassurance comme la prise de tranquillisants. Ces stratégies peuvent réduire temporairement l’anxiété mais aggravent le problème à long terme.
3. Quelles sont les causes possibles de l’agoraphobie ?
L’agoraphobie est souvent liée à des facteurs tels qu’un terrain familial prédisposé, un environnement surprotecteur, une incapacité à gérer l’incertitude, ou des traits de personnalité comme une dépendance excessive. Des événements traumatiques ou un trouble panique sous-jacent peuvent également déclencher ce trouble.
4. Quels sont les traitements disponibles pour surmonter l’agoraphobie ?
La prise en charge comprend généralement une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour aider à modifier les pensées anxieuses et les comportements d’évitement. Les techniques de relaxation, comme la respiration abdominale, et une activité physique régulière sont également bénéfiques. Dans certains cas, des traitements médicamenteux, comme les antidépresseurs, peuvent être utilisés sous surveillance médicale.
5. L’agoraphobie peut-elle être guérie ?
Oui, avec un traitement approprié, l’agoraphobie peut être significativement améliorée, voire guérie. La clé réside dans une prise en charge précoce, une thérapie adaptée et un suivi régulier. L’engagement du patient dans son traitement est essentiel pour regagner son autonomie et réduire l’impact des symptômes sur sa vie quotidienne.
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