Attaque de panique, crise d’angoisse… il existe divers termes pour désigner cette sensation de peur soudaine qui touche au plus profond notre être. Tout le monde a déjà connu cette sensation au moins une fois dans sa vie. Dans cet article, nous allons voir ce qui en est vraiment de ce trouble et comment faire pour s’en sortir.
Qu’est-ce qu’une attaque de panique ?
Définition
Une attaque de panique est un bref épisode d’anxiété intense qui provoque des sensations physiques de peur. Celles-ci peuvent inclure un rythme cardiaque accéléré, un essoufflement, des étourdissements, des tremblements et des tensions musculaires.
La spasmophilie est une autre expression musculaire de l’attaque de panique. On peut aussi l’appeler crise d’angoisse.
L’attaque de panique n’est pas de la « folie ».
Quelles sont les causes de la maladie ?
Les manifestations d’une attaque de panique sont dues à une décharge dans la circulation sanguine d’adrénaline et de cortisol.
Bien que parfois, elles se produisent sans cause apparente, les attaques de panique peuvent survenir pour diverses raisons. En général, elle se produit lorsque le sujet est exposé à un déclencheur qui varie considérablement d’une personne à l’autre. Dans certains cas, il peut ne pas y avoir de déclencheur clair.
Certaines personnes déclenchent des attaques de panique en présence :
- d’anxiété (séparation affective dans l’enfance par exemple), de dépression, de bouffée délirante aigüe, de schizophrénie…
- de pathologies ;
- de prise de médicaments ;Il y a probablement une part génétique qui fait que certains sujets sont plus soumis aux attaque de panique que d’autres…
Diagnostic d’une attaque de panique
Qui est concerné
Les attaques de panique sont fréquentes et atteignent deux fois plus de femmes que d’hommes. Jusqu’à 2 à 4 % de la population a déjà subi ce trouble à un moment de sa vie. Une attaque de panique peut donc survenir à tout âge, mais débute souvent chez l’adulte jeune de 20 à 30 ans.
Les symptômes
En général, une attaque de panique commence soudainement, sans avertissement. Elles se caractérisent par un trouble d’installation brutale (<10 minutes), sans élément déclencheur particulier. Il peut frapper à tout moment. Une personne peut avoir des attaques de panique occasionnelles ou de manière fréquente.
Les attaques de panique ont de nombreuses variantes, mais les symptômes culminent généralement en quelques minutes. Vous pouvez vous sentir fatigué et épuisé après la disparition d’une attaque de panique.
Ce trouble du comportement possède de nombreuses variantes. Les symptômes deviennent très importants en quelques minutes. Voici quelques exemples :
- sueurs ;
- frissons ;
- bouffées de chaleur ;
- tension dans les bras ;
- malaise…
Le sujet peut se sentir épuisé après une crise d’angoisse.
Les signes de l’attaque de panique peuvent être également aperçus au niveau :
- de la tête: bouche sèche ;
- cardiaque : palpitations, douleurs thoraciques ;
- pulmonaire : difficultés à respirer, étranglement, oppression ;
- neurologique : tremblements, fourmillement ;
- digestif : douleurs de ventre ;
- psychiatrique : déréalisation, « perceptions irréelles », non appartenance à ses pensées, peur de devenir fou, peur de mourir, malheur…
La personne est consciente du trouble. Elle réagit par une sidération, ou au contraire une fuite.
Les complications d’une attaque de panique
L’attaque de panique peut parfois se compliquer. Voici quelques exemples de complications de ce trouble.
- Le raptus anxieux : c’est un comportement agressif ou suicidaire…
- Le trouble de panique (25 % des cas) : c’est une panique de survenue régulière, au moins une fois par mois, avec crainte irrationnelle que cela recommence, crainte de ne pas pouvoir trouver un endroit calme… Il s’accompagne d’agoraphobie, c’est à dire de crainte des espaces libres et des lieux publics. Il a des répercussions dans la vie professionnelle.
- L’addiction : risque de comorbidité avec l’alcool, drogues…
- La spasmophilie : la personne a des spasmes musculaires liés à l’hyperventilation.
Ne pas confondre
Voici d’autres troubles qu’on pourrait confondre avec une attaque de panique :
- Le trouble anxieux généralisé : c’est une anxiété excessive durant plus de 6 mois sans que la personne ne sache réellement pourquoi;
- La vraie crise de tétanie : ce sont des contracture musculaire s’accompagnant de crampes et de douleur musculaire liés à un problème de calcium.
Traitement d’une attaque de panique en 3 étapes
Étape 1 : contacter un médecin
La prise en charge d’une attaque de panique peut se faire par un médecin généraliste qui orientera si besoin vers un psychiatre (médecin qui peut prescrire des médicaments), un psychologue (un professionnel de la psychologie mais qui ne prescrit pas) et un sophrologue.
Étape 2 : soulager les symptômes
Au cours d’une attaque de panique, il faudra rassurer la personne en rejoignant un endroit calme. C’est le premier réflexe à avoir.
Il est aussi possible d’opter pour un calmant. La durée du traitement devra être la plus courte possible pour éviter le risque d’accoutumance (perte d’efficacité) et la dépendance. Il faudra également arrêter ce médicament progressivement pour ne pas créer de symptômes de sevrage.
Étape 3 : entamer une thérapie prolongée
Le traitement de fond d’une attaque de panique repose sur la psychothérapie et les techniques de relaxation.
- Thérapie cognitivo comportementale (TCC) : le thérapeute aide la personne à reconnaître les modes de pensée qui lui font mal interpréter les réactions de son corps. Ce type de thérapie demande en général 8 à 12 semaines à raison de 2 séances par semaine.
- Thérapie analytique : remonte à la source du problème.
- Techniques de relaxation : respiration abdominale profonde, respirer lentement à travers une paille durant 30 s avant d’expirer…
- Activité sportive.
Pour anticiper une attaque de panique, il convient de lutter contre les facteurs de risques à commencer par identifier les facteurs déclenchants.
Si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi opter pour un antidépresseur mais en veillant toujours à prendre le meilleur.
Il faudra également réévaluer l’indication de certains médicaments qui causent eux même des attaque de panique. Vérifiez ce que vous prenez.
Enfin, pour éviter les complications, vous devez limiter ou même arrêter l’alcool, le tabac ou d’autres stupéfiants au risque de tomber dans l’addiction. Faites vous accompagner si c’est le cas.
Surveillance de l’attaque de panique
La crise d’angoisse cesse avec les traitements. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il ne met pas en jeu le pronostic vital. Il convient alors de se faire accompagner pour trouver la cause. La communauté Learnyplace est là pour vous.
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