Faire des rêves effrayants et se réveiller anxieux au milieu de la nuit… Est-ce que cela vous est déjà arrivé ? Figurez vous que certaines personnes subissent ça toutes les nuits. C’est ce qu’on appelle le cauchemar pathologique. De quoi s’agit-il exactement ? On va faire le point dans cet article.
Qu’est-ce que le cauchemar ?
Définition
Le cauchemar se définit par des rêves pénibles ou angoissants qui entraînent un réveil ou qui laissent une impression désagréable au réveil.
Explications
En général, le cauchemar survient durant la seconde moitié de la nuit, pendant la phase de sommeil paradoxal.
Il correspond à une « sorte de soupape » de sécurité émotionnelle des évènements vécus dans la journée ou ceux à venir.
Plusieurs facteurs de risque peuvent engendrer le cauchemar tels que :
- l’environnement ;
- le stress ;
- la prise de certains médicaments ;
- les pathologies psychiatriques (anxiété généralisée, troubles maniaco-dépressifs, schizophrénie…).
Comment poser le diagnostic du cauchemar ?
Les personnes concernées
Le cauchemar est un problème de sommeil fréquent chez l’adulte comme chez l’enfant.
Il peut concerner un peu plus de femmes que d’hommes.
Les symptômes du cauchemar
Les principaux symptômes sont les suivants :
- mauvaise qualité du sommeil ;
- trouble de l’endormissement ;
- réveil éprouvant avec rythme cardiaque accéléré.
Le thème du cauchemar peut être variable : course poursuite, attaque, situation ridicule en public…
Quelles sont les situations compliquées ?
Le cauchemar devient une problématique lorsqu’il est trop répétitif et persistant. Environ 5 % des personnes en ont quotidiennement.
Ne pas confondre
Parfois, le cauchemar est confondu avec la terreur nocturne. Celle-ci se produit en début de nuit, lors de la transition vers le sommeil paradoxal. Elle touche surtout l’enfant. Elle se manifeste par une angoisse et des pleurs. Il ne se souvient de rien après l’évènement.
Peut-on traiter le cauchemar ?
Étape 1 : prendre en charge
Si les cauchemars deviennent inquiétants, les professionnels de santé de ville peuvent orienter et donner des conseils qui peuvent vous être utiles.
Sinon, un médecin généraliste pourra faire le diagnostic.
Si besoin, il faudra consulter un psychiatre, un psychologue ou un pédiatre pour un avis spécialisé.
Étape 2 : soulager les symptômes
Lors de la survenue d’un cauchemar, attendre une demi-heure pour que l’état émotionnel revienne à la normale.
Si c’est le cas d’un enfant ou d’un proche, il faudra le rassurer.
On peut également noter les émotions vécues sur un carnet pour en reparler.
Si l’enfant ne veut pas retourner dans sa chambre après avoir fait des cauchemars, on peut lui faire un lit de secours au pied de ses parents. Mais progressivement, il doit réapprendre à être rassuré par le « bruit » de ses parents lorsqu’il est dans sa chambre.
La prise de médicament est possible, bien qu’elle ne soit pas forcément l’idéal. On préférera modifier plutôt les habitudes de l’enfant.
Étape 3 : surveillance et évolution
Le cauchemar diminue avec l’âge. A la soixantaine, il aura quasi disparu.
Prévention
Pour prévenir les cauchemars, il faut prendre en compte les divers facteurs de risque pour limiter sa survenue.
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