Cancer de l’oesophage

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Cancer de l’oesophage

Lorsque l’on évoque le cancer, l’œsophage est souvent méconnu et pourtant, il joue un rôle essentiel dans notre système digestif. Le cancer de l’œsophage est une maladie qui suscite un intérêt croissant en raison de son incidence croissante et de son impact sur la santé publique. Cette forme de cancer affecte le tube musculaire qui relie la bouche à l’estomac, et sa prévalence a augmenté ces dernières années.

Le cancer de l’œsophage présente des défis majeurs en termes de diagnostic précoce et de traitement. En raison de son évolution silencieuse et souvent asymptomatique aux premiers stades, il est souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui limite les options de traitement et réduit les chances de guérison.

Cependant, grâce aux avancées médicales et scientifiques, de nouvelles perspectives émergent dans la lutte contre ce cancer. Des techniques de dépistage précoce, des traitements innovants et une prise en charge multidisciplinaire permettent d’améliorer les résultats et la qualité de vie des patients.

Dans cet article, nous explorerons les facteurs de risque, les symptômes, les méthodes de diagnostic, les options de traitement et les avancées récentes dans la lutte contre le cancer de l’œsophage. Nous plongerons également dans les défis persistants et les espoirs qui entourent cette maladie, afin de mieux comprendre son impact sur la santé et de promouvoir une prise en charge efficace.

Préparez-vous à découvrir les dernières avancées scientifiques et les perspectives prometteuses dans la lutte contre le cancer de l’œsophage, une maladie qui nécessite une attention particulière et un effort collectif pour améliorer les résultats et offrir de l’espoir aux patients.

Qu’est-ce que  ?

Définition

Le cancer de l’œsophage est la transformation maligne des cellules qui composent l’œsophage.

Explications

Au fur et à mesure que le cancer de l’œsophage progresse, les cellules tumorales peuvent envahir les couches profondes de la paroi de l’œsophage, y compris la sous-muqueuse, la musculeuse et la sous-séreuse. La présence de métastases, c’est-à-dire la propagation des cellules cancéreuses à d’autres organes distants, est également possible et peut entraîner une progression de la maladie.

Diagnostic

Les personnes concernées

Le cancer de l’œsophage représente environ 5000 nouveaux cas par an en France et est le troisième cancer digestif le plus fréquent. Il affecte généralement plus d’hommes que de femmes, avec un ratio d’incidence de 12 pour 1.

Les facteurs de risque associés au cancer de l’œsophage peuvent contribuer au développement de la maladie. Voici certains facteurs de risque couramment identifiés :

  • Consommation d’alcool et tabagisme : le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont les deux principaux facteurs de risque pour le cancer de l’œsophage. Ils sont responsables d’environ 90% des cas de cancer de l’œsophage.
  • Exposition professionnelle : certains métiers comportent des risques accrus de développer un cancer de l’œsophage, tels que les mineurs, les travailleurs de l’industrie pétrolière, les vulcanisateurs et les blanchisseurs. Les expositions professionnelles à des substances chimiques nocives peuvent augmenter le risque de cancer de l’œsophage.
  • Aliments et régime alimentaire : certains aliments et modes de préparation peuvent être associés à un risque accru de cancer de l’œsophage. Cela inclut la consommation de boissons très chaudes, les céréales riches en mycotoxines, les aliments grillés ou fumés comme le barbecue, les conserves et les aliments riches en nitrosamines (présentes notamment dans la charcuterie). Une carence en fruits et légumes dans l’alimentation peut également augmenter le risque.
  • Obésité : l’obésité est un facteur de risque potentiel pour de nombreux types de cancer, y compris le cancer de l’œsophage. L’excès de poids corporel peut contribuer au développement de l’œsophage de Barrett, une condition prédisposant au cancer de l’œsophage.
  • Caustiques : l’ingestion de substances caustiques, telles que des produits chimiques corrosifs, peut endommager la muqueuse de l’œsophage et augmenter le risque de cancer à long terme.
  • Diverticule de Zencker : un diverticule de Zencker, une poche anormale se formant dans la paroi de l’œsophage, peut augmenter le risque de cancer de l’œsophage.
  • Radiothérapie : des traitements antérieurs de radiothérapie dans la région de la poitrine peuvent accroître le risque de développer un cancer de l’œsophage.
  • Infections : certaines infections, telles que le fusarium, le papillomavirus et l’aspergillus, peuvent augmenter le risque de cancer de l’œsophage.
  • Reflux gastro-œsophagien : le reflux gastro-œsophagien chronique, caractérisé par le reflux acide du contenu de l’estomac dans l’œsophage, peut entraîner des lésions chroniques de la muqueuse œsophagienne et augmenter le risque de cancer.
  • Achalasie : l’achalasie, un trouble de la motilité de l’œsophage, a été associée à un risque légèrement accru de cancer de l’œsophage, bien que le rôle précis de cette condition reste discuté.
  • Kératodermie palmoplantaire : une affection génétique rare appelée kératodermie palmoplantaire peut augmenter lerisque de cancer de l’œsophage.

Il est important de noter que la présence de facteurs de risque n’entraîne pas nécessairement le développement du cancer de l’œsophage. Certains individus peuvent développer la maladie sans présenter aucun de ces facteurs de risque, tandis que d’autres ayant des facteurs de risque peuvent ne jamais développer la maladie.

Les symptômes

Les symptômes du cancer de l’œsophage peuvent varier en fonction de l’emplacement de la tumeur et de son stade de développement. Voici quelques symptômes courants associés à cette maladie :

  • Douleurs de dessus de ventre : les patients atteints d’un cancer de l’œsophage peuvent ressentir des douleurs ou une sensation de brûlure dans la région de l’estomac, connue sous le nom d’épigastre. Ces douleurs peuvent être intermittentes ou persistantes.
  • Difficulté à avaler les solides puis les liquides : la dysphagie, ou difficulté à avaler, est l’un des symptômes les plus fréquents du cancer de l’œsophage. Au début, la dysphagie peut se limiter aux aliments solides, mais elle peut progressivement s’étendre aux liquides. Les patients peuvent ressentir une sensation de blocage ou d’obstruction lorsqu’ils tentent d’avaler.
  • Perte de poids non intentionnelle : en raison de la difficulté à avaler et de la diminution de l’appétit, les patients atteints de cancer de l’œsophage peuvent perdre du poids de manière significative sans raison apparente. Cette perte de poids est souvent involontaire et peut être associée à une dénutrition.
  • Régurgitations : les régurgitations, c’est-à-dire le reflux involontaire du contenu de l’estomac dans l’œsophage, peuvent survenir chez certains patients atteints de cancer de l’œsophage. Cela peut provoquer une sensation de brûlure dans la poitrine (reflux acide) ou une régurgitation de nourriture non digérée.

Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer de l’œsophage et peuvent également être présents dans d’autres affections gastro-intestinales. Si vous présentez ces symptômes, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et une prise en charge appropriée.

Les signes inquiétants

Certains signes indiquent généralement une propagation de la maladie au-delà de l’œsophage vers d’autres parties du corps. Voici une brève explication de ces symptômes :

  • L’altération de l’état général, la perte d’appétit, la fatigue excessive et la perte de poids sont des symptômes courants du cancer avancé. Ces symptômes peuvent être dus à la progression de la maladie, à l’effet métabolique du cancer sur l’organisme et à une diminution de la capacité à absorber les nutriments.
  • Symptômes respiratoires : la présence de symptômes respiratoires tels que dyspnée (essoufflement), toux persistante et voix modifiée peut indiquer une extension du cancer de l’œsophage vers les structures voisines, telles que les poumons ou les voies respiratoires. Cela peut entraîner une compression ou une obstruction des voies respiratoires, provoquant ces symptômes.
  • Douleurs thoraciques : les douleurs thoraciques peuvent survenir en raison de l’irritation ou de l’invasion de l’œsophage et des structures environnantes par la tumeur cancéreuse. Cela peut provoquer des douleurs et une gêne dans la poitrine.
  • Masse épigastrique : la présence d’une masse palpable dans la région épigastrique (juste au-dessus de l’estomac) peut être le signe d’une tumeur œsophagienne avancée. Cela peut indiquer une infiltration locale de la tumeur dans les tissus environnants.
  • Hépatomégalie métastatique : l’hépatomégalie fait référence à une augmentation de la taille du foie. Dans le cas du cancer de l’œsophage avancé, une métastase hépatique peut se produire, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses se propagent au foie, entraînant une hépatomégalie.
  • Ascite carcinomateuse : l’ascite est l’accumulation de liquide dans la cavité abdominale. Lorsque des cellules cancéreuses se propagent à la région abdominale, elles peuvent provoquer une ascite carcinomateuse. Cela peut entraîner une distension abdominale, un inconfort et une augmentation du volume abdominal.
  • Ganglion de Troisier : un ganglion de Troisier, également connu sous le nom de ganglion sus-claviculaire gauche, peut se développer en cas de métastases du cancer de l’œsophage. Sa présence peut indiquer une propagation du cancer aux ganglions lymphatiques situés près de la clavicule.

Ces signes indiquent généralement une maladie avancée et nécessitent une évaluation et une prise en charge médicale appropriées.

D’autres cas possibles sont associés au cancer de l’œsophage :

  • Syndrome anémique : le cancer de l’œsophage peut entraîner un syndrome anémique en raison de plusieurs facteurs. La tumeur peut provoquer des saignements internes, notamment des saignements occultes dans l’œsophage ou des ulcérations associées au cancer. Cela peut conduire à une perte chronique de sang et, par conséquent, à une anémie. Les symptômes courants de l’anémie incluent la fatigue, la faiblesse, le teint pâle, l’essoufflement et des palpitations cardiaques.
  • Syndrome de Plummer-Vinson : le syndrome de Plummer-Vinson, également connu sous le nom de syndrome de Paterson-Brown-Kelly, est une affection rare qui peut être associée au cancer de l’œsophage. Il se caractérise par une triade de symptômes comprenant une difficulté à avaler, une anémie due à une carence en fer et une inflammation de la langue. Ce syndrome est souvent associé à une malnutrition et à des carences nutritionnelles, notamment en fer, en vitamine B12 et en autres nutriments essentiels. Les personnes atteintes de ce syndrome peuvent être plus susceptibles de développer un cancer de l’œsophage.

Il est important de noter que ces cas associés ne sont pas spécifiques au cancer de l’œsophage et peuvent être présents dans d’autres conditions médicales. Cependant, ils ont été observés chez certains patients atteints de cancer de l’œsophage et peuvent être considérés comme des manifestations cliniques possibles de la maladie. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic et une prise en charge appropriés si ces symptômes sont présents.

Les examens

Les examens utiles au diagnostic du cancer de l’œsophage sont les suivants :

La fibroscopie œsogastro-duodénale : il s’agit d’une procédure qui permet d’examiner l’œsophage, l’estomac et le duodénum à l’aide d’un endoscope flexible. Pendant la fibroscopie, des biopsies multiples peuvent être prélevées à partir de la tumeur ou des zones suspectes pour une analyse histopathologique. Cette analyse permet de déterminer le type de cancer de l’œsophage, qui peut être un adénocarcinome (environ 30% des cas) ou un carcinome épidermoïde (environ 70% des cas). L’aspect visuel de la tumeur lors de la fibroscopie peut varier, allant d’une tumeur végétante saignante à une lésion ulcérée. Différents colorants peuvent être utilisés lors de la fibroscopie pour améliorer la visualisation des lésions et aider à leur caractérisation, tels que l’indigo carmin, l’acide acétique associé au bleu de toluidine ou le lugol (utilisé sous anesthésie générale).

Il est important de souligner que la fibroscopie œsogastro-duodénale avec biopsie reste la méthode de référence pour le diagnostic du cancer de l’œsophage. Elle permet de confirmer la présence de la tumeur, de déterminer son type histologique et de guider les décisions thérapeutiques ultérieures.

Pour évaluer l’extension du cancer de l’œsophage, plusieurs examens complémentaires peuvent être réalisés, notamment :

  • Scanner cervico-thoraco-abdominal : cet examen d’imagerie permet de visualiser les structures anatomiques du cou, de la poitrine et de l’abdomen. Il permet de détecter d’éventuelles métastases dans les ganglions lymphatiques, les organes voisins ou à distance.
  • Examens ORL et pneumologiques : ils comprennent une évaluation approfondie de la gorge, des cordes vocales, des poumons et des voies respiratoires. Cela peut inclure une fibroscopie (endoscopie de l’appareil respiratoire) pour visualiser directement l’œsophage et détecter toute lésion suspecte.
  • Transit œsophagien : cet examen radiologique consiste à avaler un produit de contraste qui permet de visualiser le passage du liquide à travers l’œsophage. Il peut aider à détecter d’éventuelles sténoses ou obstructions.
  • Écho-endoscopie œsophagienne : il s’agit d’une technique qui combine l’endoscopie avec l’échographie. Elle permet d’obtenir des images précises des parois de l’œsophage et des structures environnantes, ainsi que de réaliser des ponctions échoguidées des ganglions lymphatiques ou des masses pour une analyse plus approfondie.
  • Échographie sus-claviculaire : cet examen vise à évaluer la présence de ganglions lymphatiques métastatiques dans la région sus-claviculaire, qui peuvent indiquer une extension du cancer.
  • Panendoscopie ORL : c’est un examen endoscopique complet des voies aérodigestives supérieures, incluant l’œsophage, le larynx et le pharynx. Il permet de détecter d’éventuelles lésions supplémentaires dans ces zones.

Dans certains cas, si les résultats initiaux ne montrent pas de métastases ou d’envahissement trachéal, une tomographie par émission de positrons (TEP) au fluorodéoxyglucose (FDG) peut être réalisée. Cet examen est particulièrement sensible pour détecter l’extension métastatique à distance et évaluer la présence de cellules cancéreuses dans d’autres parties du corps.

Bilans complémentaires

Avant une intervention chirurgicale pour le cancer de l’œsophage, un bilan préopératoire complet est nécessaire pour évaluer l’état de santé général du patient et s’assurer de sa capacité à supporter l’intervention. Ce bilan peut comprendre les éléments suivants :

  • NFS-P (Numération Formule Sanguine et Plaquettaire) : cet examen sanguin permet d’évaluer les taux d’hémoglobine, de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. Il donne des informations sur l’état général du patient et sa capacité à coaguler correctement.
  • Hémostase : des tests de coagulation sont effectués pour vérifier le fonctionnement du système de coagulation sanguine. Cela permet d’évaluer le risque de saignement pendant et après l’intervention chirurgicale.
  • Ionogramme : cet examen sanguin mesure les niveaux d’électrolytes essentiels tels que le sodium, le potassium et le calcium. Il aide à évaluer l’équilibre électrolytique du patient.
  • Bilan hépatique : des tests sanguins sont réalisés pour évaluer la fonction hépatique, notamment les taux de bilirubine, d’enzymes hépatiques et de protéines liées au foie.
  • Bilan rénal : des tests sanguins sont effectués pour évaluer la fonction rénale, y compris les taux de créatinine et d’urée. Cela permet de déterminer si les reins fonctionnent correctement et si le patient peut éliminer les substances toxiques de manière adéquate.
  • Albumine : la mesure du taux d’albumine dans le sang permet d’évaluer l’état nutritionnel du patient.
  • Marqueurs tumoraux : certains marqueurs tumoraux spécifiques peuvent être mesurés dans le sang pour aider au diagnostic et au suivi du cancer de l’œsophage. Les marqueurs tumoraux couramment utilisés incluent l’Antigène Carcino-Embryonnaire (ACE) pour l’adénocarcinome et l’Antigène Squamous Cell Carcinoma (Ag SCC) pour le carcinome épidermoïde.
  • ECG (Électrocardiogramme) : cet examen enregistre l’activité électrique du cœur et permet d’évaluer la fonction cardiaque.
  • VEMS (Volume Expiratoire Maximal par Seconde) : c’est un test de la fonction pulmonaire qui mesure la quantité d’air qu’une personne peut expirer en une seconde. Il aide à évaluer la fonction respiratoire du patient.

Ces examens permettent d’obtenir une évaluation complète de l’état de santé du patient avant la chirurgie, ce qui est essentiel pour minimiser les risques et assurer une prise en charge optimale.

Le traitement

Étape 1 : prendre en charge

La prise en charge du cancer de l’œsophage implique la collaboration de différents professionnels de santé. Voici les acteurs principaux de cette prise en charge :

  • Professionnels de santé de ville : les professionnels de santé de premier recours, tels que les infirmiers et pharmaciens, jouent un rôle essentiel dans l’orientation et les premières suspicions de cancer de l’œsophage. Ils peuvent effectuer des examens initiaux, tels que l’interrogatoire voire l’examen clinique, et référer les patients vers des spécialistes appropriés.
  • Médecin généraliste : le médecin généraliste est souvent le premier professionnel de santé consulté par le patient. En cas de symptômes évocateurs de cancer de l’œsophage, tels que des troubles de la déglutition ou des douleurs thoraciques, le médecin généraliste peut effectuer une première évaluation et orienter le patient vers un gastro-entérologue pour des investigations plus poussées.
  • Gastro-entérologue : les gastro-entérologues sont spécialisés dans les troubles digestifs, y compris les maladies de l’œsophage. Ils réalisent des examens diagnostiques tels que la fibroscopie œsogastro-duodénale, qui permet de visualiser l’œsophage et de prélever des échantillons de tissus (biopsies) pour une analyse ultérieure.
  • Chirurgien viscéral : les chirurgiens viscéraux sont spécialisés dans la chirurgie abdominale et peuvent être impliqués dans la prise en charge chirurgicale du cancer de l’œsophage. Ils évaluent l’opérabilité du patient, planifient et réalisent les interventions chirurgicales visant à retirer la tumeur de l’œsophage.
  • Oncologue : les oncologues sont des spécialistes du traitement du cancer. Ils peuvent être impliqués dans la prise en charge du cancer de l’œsophage en prescrivant et en supervisant les traitements médicaux tels que la chimiothérapie et la radiothérapie, que ce soit avant ou après la chirurgie.
  • Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) : les RCP réunissent des experts de différentes spécialités (gastro-entérologues, chirurgiens, oncologues, radiologues, pathologistes, etc.) pour discuter des cas complexes de cancer de l’œsophage et proposer des recommandations de prise en charge individualisée pour chaque patient. Ces réunions permettent d’optimiser la prise en charge globale du patient en tenant compte de toutes les informations disponibles.

La collaboration entre ces différents professionnels de santé est cruciale pour assurer une prise en charge optimale du cancer de l’œsophage, en fournissant des avis spécialisés, en coordonnant les traitements et en offrant un suivi adéquat aux patients.

Étape 2 : soulager les symptômes

Le traitement symptomatique du cancer de l’œsophage vise à soulager les symptômes liés à la difficulté à avaler (dysphagie) et à améliorer la qualité de vie du patient.

Il est important de souligner que le traitement symptomatique ne vise qu’à améliorer les symptômes et ne constitue pas un traitement curatif du cancer de l’œsophage. La prise en charge globale du cancer de l’œsophage implique également des approches de traitement curatif telles que la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou une combinaison de ces traitements, en fonction du stade et des caractéristiques de la tumeur. Le traitement symptomatique peut être utilisé en complément de ces traitements curatifs pour améliorer la qualité de vie du patient.

Étape 3 : soigner

Le traitement curatif du cancer de l’œsophage varie en fonction du stade de la maladie : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie.

Il est important de noter que le choix du traitement dépendra de nombreux facteurs, tels que le stade du cancer, l’état de santé global du patient et les préférences individuelles. Une évaluation approfondie par une équipe médicale spécialisée dans le traitement du cancer de l’œsophage est nécessaire pour déterminer le plan de traitement le plus approprié pour chaque cas.

Surveillance

L’évolution du cancer de l’œsophage peut varier en fonction du stade de la maladie et de la réponse au traitement. Globalement, le pronostic de cette maladie reste relativement sombre, avec une survie à 5 ans d’environ 10%.

Cependant, il est important de noter que chaque cas est unique et que le pronostic peut être influencé par plusieurs facteurs, tels que le stade du cancer, l’âge du patient, l’état de santé général et la réponse au traitement.

Un suivi médical régulier est essentiel pour surveiller l’évolution de la maladie et détecter toute récidive ou progression. Cela comprend des consultations cliniques tous les 6 mois pendant les 3 premières années, ainsi que des fibroscopies oesogastro-duodénales tous les 6 mois au cours de la première année, puis annuellement par la suite.

En plus des aspects médicaux, le soutien psychologique joue également un rôle crucial dans la prise en charge des patients atteints de cancer de l’œsophage. Il peut aider les patients à faire face aux défis émotionnels et psychologiques liés à la maladie, ainsi qu’à prendre des décisions éclairées concernant leur traitement et leur qualité de vie.

Il est important que les patients atteints de cancer de l’œsophage bénéficient d’un suivi attentif et d’une prise en charge globale, impliquant une équipe médicale spécialisée, des professionnels de la santé et un soutien psychologique pour optimiser leur qualité de vie et leur bien-être.

Prévention

Plusieurs mesures complémentaires peuvent être prises pour réduire les facteurs de risque et prévenir la maladie.

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Dr Learnycare
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