Condylome

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D’origine virale, le condylome ou verrue génitale est une infection sexuellement transmissible très répandue dans le monde. Touchant aussi bien les hommes que les femmes, il peut parfois provoquer un cancer. Êtes vous concerné ? Diagnostic, traitements… nous allons faire le point sur le condylome.

Qu’est-ce que le condylome ?

Définition

Le condylome désigne des lésions de peau au niveau des organes génitaux liés à l’infection par Human Papilloma Virus ou HPV.

D’où vient il ?

Il existe de nombreux types de virus HPV. Ceux responsables des condylomes sont à faible risque de développer un cancer.

Ces virus sont très contagieux et se transmettent lors des rapports sexuels non protégés (IST), même lors des préliminaires. Autrement dit, l’infection est possible même sans pénétration. La contamination en dehors des rapports sexuels est rare.

Les lésions les plus contagieuses sont les condylomes acuminés. Il s’agit d’une tumeur rare liée aux infections de HPV.

Les lésions apparaissent 3 semaines à plusieurs années après la contamination par le HPV (incubation longue). Pour la plupart des personnes infectées, leur organisme parvient à éliminer spontanément le virus. En revanche, chez d’autres personnes, ce dernier persiste dans les couches profondes de la peau.

Diagnostic du condylome

Qui est concerné

Le condylome est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. Il atteint 2 % de la population. Le condylome est très fréquent chez les personnes qui sont très actives sexuellement.

Les symptômes

Dans la majorité des cas, cette infection ne présente pas de symptômes. Mais parfois elle se manifeste par des démangeaisons, un saignement lors des rapports sexuels ou un saignement à l’essuyage.

Les signes de condylome

L’examen du condylome repose sur l’observation de l’anus et des organes génitaux, si besoin après l’application d’un produit.

On peut observer différents types de condylome, tels que :

  • le condylome acuminé : il s’agit d’une lésion très surélevée rose blanc ou grise dite « crête de coq ». On le retrouve regroupé en nappe.
  • le condylome papuleux : il correspond à des surélévation plus basse rose, isolée ou en nappe
  • le condylome plan : il correspond à une tâche rouge ou rosée, qui n’est pas visibles à l’œil nu.

Le condylome se manifeste spécifiquement au niveau des organes génitaux externes (gland, prépuce, verge, scrotum, lèvre, vulve, vagin), l’anus, le rectum ( pas à l’intérieur,sur la peau uniquement).

Les localisations en dehors des organes génitaux sont très rares : bouche, lèvre, larynx ou œil. Elles se voient surtout chez les personnes à l’immunité fragile.

Est ce grave ?

En cas de retard de la prise en charge, le condylome est susceptible de prendre des formes plus compliquées.

  • Les condylomes papuleux et plans sont plus à risque de cancer.

On trouve aussi des cas plus compliqués, comme :

  • Le condylome de Buschke-Löwenstein (rare) : il apparaît généralement à la suite d’une exérèse chirurgicale (une intervention pour traiter une certaine anomalie). Il se caractérise par un condylome géant.
  • Une suspicion de sévices sexuelles: il s’agit d’un condylome retrouvé chez un enfant.
  • La grossesse : le bébé risque d’être contaminé lors de l’accouchement (et développer une papillomatose laryngée, c’est une tumeur au niveau des voies respiratoires).

Les examens

Aucun examen n’est nécessaire habituellement.

Une biopsie pourra être réalisée pour confirmer le diagnostic du condylome. Elle consiste à analyser un fragment du tissu infecté au microscope.

Traitements du condylome

Étape 1 : contacter un médecin

Un médecin généraliste, un gynécologue, un urologue, un proctologue et un dermatologue sont tous en mesure de prendre en charge le condylome.

Étape 2 choisir un traitement adapté au condylome

Les traitements physiques sont possibles en cas de condylome. Les crèmes sont une alternatives, mais certaines sont vraiment pire que mieux, formez vous sur Learnycare+.

Surveillance et évolution

Dans 30 % des cas, le condylome évolue vers la récidive. La surveillance lors des traitements doit se faire régulièrement (tous les mois, 3 mois voire an).

Éviter que cela ne recommence

Pour prévenir le condylome, il faudra limiter la contamination du HPV en utilisant des préservatifs jusqu’à 3 mois après la rémission (cette mesure a toutefois une faible efficacité).

Il faudra également à diminuer les facteurs de risque comme :

  • la faiblesse de l’immunité ;
  • le tabagisme (se faire accompagner) ;
  • les nombreux partenaires et rapports sexuels multiples ;
  • les rapports anaux.

Il est nécessaire de dépister régulièrement les condylomes par anuscopie. Celle-ci permet de rechercher et caractériser les lésions au niveau de l’anus.

Il est important aussi de faire un frottis cervical de dépistage. C’est un examen gynécologique de dépistage afin de repérer l’état de la paroi de l’utérus.

Il faut faire également le dépistage des autres IST.

Il faut conseiller dès le plus jeune âge la vaccinations anti HPV : Cérvarix (un antiHPV 16 et 18) et Gardasil (un anti HPV 16, 18, 6 et 11). Ces vaccins ont une efficacité globale de 50 % sur le cancer. Cette recommandation est importante en cas d’homosexualité.

A noter que la circoncision serait également un moyen protecteur contre cette infection.

Enfin il faudra éduquer les jeunes sur le risque de rapports sexuels précoces ;

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Dr Learnycare
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