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La Covid-19 a complètement bouleversé le quotidien de tout le monde, et ce dans presque tous les pays du monde. La maladie s’est répandue à forte échelle et est vite devenue une pandémie mondiale à la fin de l’année 2019. Bénin pour certaines personnes, le coronavirus est très dangereux pour d’autres. Mise au point.

Qu’est-ce que la Covid-19 ?

Définition

La Covid-19 est une maladie virale qui a fait son apparition pour la première fois en Chine à la fin de l’année 2019. Cette maladie est vite devenue une pandémie mondiale. Le nom du virus est SARS-CoV-2. Le terme COVID-19 signifie « corona-virus disease 2019 ». Il désigne le nom de la maladie.

D’où vient cette maladie ?

La Covid est apparue pour la première fois à Wuhan, une ville en Chine. Les premiers malades ont été infectés par des chauve-souris contaminées par le coronavirus. Ce dernier se transmet ensuite par l’intermédiaire des microgouttelettes de la personne contaminée. La période d’incubation dure 5 jours. Le malade est contagieux 2 jours avant l’apparition des symptômes jusqu’à 7-10 jours après. Une personne contaminée qui ne présente pas les symptômes de la Covid-19 est quand même contagieuse.

Diagnostic de la covid-19

Qui est concerné ?

Le coronavirus touche toutes les personnes de tout âge. La maladie est devenue une pandémie mondiale à la fin de l’année 2019.

Quels sont les symptômes de la COVID ?

Dans 20 à 40 % des cas, un malade de covid-19 ne présente pas de symptômes.

Dans 40 % des cas : le malade a un syndrome grippal complet ou partiel. Voici les signes qui peuvent signer l’infection  :

  • Fièvre, frissons, malaise général, courbatures, fatigue, perte d’appétit ;
  • Rhume, congestion nasale, maux de gorge, diminution de l’odorat (anosmie), diminution du goût (agueusie) ;
  • Maux de tête ; vertiges
  • Douleurs musculaires ;
  • Toux sèche, difficulté à respirer ;
  • Douleur abdominale, nausées, diarrhées ;
  • Conjonctivite ;
  • Éruption cutanée ;
  • Douleur thoracique

Quelle complication craindre ?

Dans 15 à 20 % des cas, les patients atteints du coronavirus développent une forme grave. Cette dernière est caractérisée par des troubles respiratoires marqués avec recours à l’oxygène, et des baisses de tension.

La population à risque de forme grave est listée ci dessous :

  • Âge supérieur à 65 ans (70 ans chez les hommes),
  • Affection cardiaques ou neurologique préexistante,
  • Diabète compliqué,
  • Obésité,
  • Affection pulmonaire chronique (asthme…),
  • Cancer,
  • Immunodépression,
  • Insuffisance rénale chronique,
  • Hypertension artérielle,
  • Antécédent psychiatrique, précarité sociale, troubles cognitifs, perte d’autonomie…

Ne pas confondre

Il ne faut pas confondre le coronavirus avec autre affection qui a une manifestation pulmonaire comme

  • La grippe (quasiment les mêmes symptômes)
  • La bronchite aiguë : les symptômes respiratoires prédominent
  • La pneumonie : il existe parfois une douleur thoracique et une fièvre
  • La gastrite virale…

Il est toujours difficile de savoir si l’on a affaire à un coronavirus sans l’aide des examens. La diminution du goût et de l’odorat, ainsi que l’histoire du malade peut orienter.

Les examens utiles pour confirmer l’infection à coronavirus

Des examens biologiques permettent de confirmer la présence de coronavirus chez un patient.

a-Le test PCR sur prélèvement nasopharyngé

Le test permet de détecter l’ADN du coronavirus quelques jours après son exposition. Le résultat est disponible après quelques heures. Si c’est négatif alors que les symptômes persistent, il convient de refaire le test 7 jours après pour s’en assurer.

b-Le test antigénique ou TROD (test rapide de diagnostic et d’orientation)

Ce test est utilisé en alternatif à la PCR. Il est notamment utilisé dans les 4 jours après l’infection à coronavirus. Il est moins sensible que le test PCR et peut donc afficher des faux négatifs.

c-La sérologie

Cet examen consiste à rechercher les anticorps anti-coronavirus afin de confirmer une infection ancienne ou plus ou moins récente. Il n’est cependant pas adapté au diagnostic récent de la Covid-19 car les anticorps peuvent mettre du temps à apparaitre.

Comment traiter le coronavirus

Étape 1 : contacter un médecin

Si vous présentez les signes d’une infection au coronavirus, vous pouvez vous tourner vers un médecin généraliste. Il fera le diagnostic et mettra en place les médicaments nécessaires. En cas de forme grave, il convient d’aller aux urgences hospitalières. Ils ont de l’oxygène.

Étape 2 : soulager les symptômes de covid

Pour calmer les gênes et les désagréments causés par la Covid-19, vous pouvez recourir au paracétamol. Pensez aussi vous réhydrater correctement : buvez fréquemment (eau, bouillon, jus…) et en petite quantité si vous avez des nausées.

En cas de rhinite, lavez-vous les nez avec du sérum physiologique. Mouchez-vous fréquemment pour éliminer les sécrétions.

Pour le mal de gorge, vous pouvez sucer des bonbons ou du miel. Enfin, évitez de vous exposer à la fumée.

Faites attention avec ces médicaments, car leurs bénéfices sont incertains ou qui font plus de mal que de bien (ils sont légions) : liste sur Learnycare+.

Évolution d’une infection à la Covid-19

Il est important de surveiller les personnes atteintes de la forme bénigne de la COVID-19 pendant une période de 10 jours. L’évolution est favorable après 2 semaines après l’apparition des symptômes.

La toux, la fatigue, la dyspnée et la fièvre peuvent persister pendant quelque temps chez certains patients (Covid long)

Au cours d’un cas grave, une hospitalisation est nécessaire dans les 7 jours du début des symptômes.

Prévention

Réduire les nouveaux cas

Pour prévenir la covid-19, il faut avant tout éviter de se faire contaminer. La transmission se fait par les fines gouttelettes projetées par le malade lorsqu’il tousse, éternue, parle, chante, rit… Les particules restent dans l’air pendant plusieurs dizaines de minutes et se déplacent sur plusieurs mètres. C’est comparable au déplacement de la fumée d’un fumeur. Les particules peuvent se poser sur des objets et rester actives pendant plusieurs heures à plusieurs jours (72 h sur du plastique, 48 h sur de l’acier, 24 h sur du carton, 4 h sur du cuivre et 30 secs sous ultraviolet). La contamination par l’intermédiaire d’un objet souillé est minoritaire. La Covid-19 ne se transmet pas par les animaux et par la prise de nourriture. Les enfants sont aussi des vecteurs comme l’adulte.

Voici donc les moyens de prévention à mettre en place pour éviter la contamination au coronavirus :

  • Distanciation de plus de 1 m (idéalement 2 m).
  • Port de masque chirurgical, ou en tissu. De type FFP2 pour le personnels de santé.
  • Lavage fréquent des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique.
  • Tousser dans le pli du coude.
  • Nettoyer et décontaminer les surfaces souillées.
  • Aérer fréquemment les lieux clos (la contamination en extérieur est exceptionnelle).
  • Confinement : réduire les interactions sociales et les contaminations.

En outre, divers types de vaccin contre la Covid-19 sont actuellement disponibles.

  • Cominarty : vaccin à ARN messager avec 95 % de taux de protection.
  • ModerRNA : vaccin à ARN messager efficace à 95 %.
  • AstraZeneca (Vaxzevria) : 70 % de protection en moyenne.
  • D’autres sont en cours de déploiement au moment où cet article a été écrit

Agir dès le début de la maladie

Dès la présence de syndrome grippal, il faut faire un test au covid-19. Si le cas est confirmé, il faut s’isoler jusqu’à 10 jours après le début des symptômes. Un test négatif pourra lever l’isolement.

Que faire pour éviter les complications ?

Certains médicaments aggravent l’infection à coronavirus, il convient de réévaluer leur indication avec votre médecin

Il faut également être vigilant en ce qui concerne les signes révélateurs d’un cas grave.

Surveillez les complications d’alitement si le patient reste au lit trop longtemps : escarre, thrombose… Mettre un traitement anticoagulant préventif en cas de besoin.

Au cours de la grossesse, la Covid-19 augmente le risque de prééclampsie et le risque de prématurité. Il n’existe pas de preuve d’une atteinte de l’enfant à naître.

COVID infographie

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Dr Learnycare
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