Fracture de la partie supérieure du fémur

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Fracture de la partie supérieure du fémur

La fracture de l’extrémité supérieure du fémur est la traumatologie redoutée chez le senior, Elle pose soucis car elle se produit bien souvent à la suite d’un traumatisme mineur, alors qu’elle occasionne un handicap majeur. Le traitement vise à rendre l’autonomie du sujet rapidement pour ne pas qu’il se grabatise. Que faire en cas d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur ? On répond à cette question dans cet article.

Qu’est-ce que la fracture de l’extrémité supérieure du fémur ?

Définition

Le fémur désigne l’os long de la cuisse. L’extrémité supérieure du fémur est formée par une tête en forme de boule appelée la tête fémorale, avec en dessous un col fémoral et un massif appelé « trochanter ». Le fémur s’articule à l’os du bassin au niveau de l’articulation coxo-fémorale.

La fracture de l’extrémité supérieure du fémur comprend les fracture au niveau du col du fémur (on parle de fracture cervicale) et les fractures au niveau du trochanter (on parle de fracture trochantérienne).

Origines

La fracture de l’extrémité supérieure du fémur survient après un traumatisme. Dans la majorité des cas (90 %), elle est causée par un accident domestique (chute banale). Mais, elle peut également faire suite à un accident routier (5 %).

Diagnostic de la fracture du haut du fémur

Les personnes concernées

La fracture de l’extrémité supérieure du fémur est fréquente chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Les femmes (70 %) sont plus concernées que les hommes (30 %).

Il existe également d’autres facteurs favorisant la fracture du haut du fémur :

  • âge avancé ;
  • problème de locomotion, de vue, d’ouïe ou de mémoire ;
  • ostéoporose (fragilité des os) ;
  • tumeur osseuse ;
  • maladie osseuse de Paget, tabès (forme de syphilis qui affecte la moelle épinière) ;
  • causes médicamenteuses ou irradiantes (rayons) ;
  • carence (en vitamine D par exemple) ;
  • fatigue ;
  • alcool.

Symptômes

Dans son histoire, le patient raconte une notion de chute, d’accident ou de traumatisme. La fracture de l’extrémité supérieure du fémur se manifeste par une douleur de l’aine qui irradie au genou, associée à un handicap total.

Les signes

À l’inspection, on remarque les signes suivants :

  • raccourcissement de la jambe atteinte de 3 à 4 cm ;
  • rotation externe du pied ;
  • jambe en dedans du corps.

À la palpation, le praticien reproduit la douleur dans la zone affectée :

  • en cas de lésion cervicale, le patient ressent une douleur au niveau du creux des cuisses ;
  • en cas de lésion trochantérienne, la douleur se situe au niveau de la face latérale de la hanche.

En comparaison avec celles du côté sain, les amplitudes articulaires passives et actives sont impossibles.

Les examens

Le diagnostic de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur se confirme par une radiographie du bassin (face) et une radiographie « d’Arcelin » de la hanche (face et profil). Lors de l’examen, le sujet est allongé, le membre inférieur traumatisé en extension, le côté opposé en flexion de 90 °. La cassette est sur la cuisse et le rayon est perpendiculaire à l’axe du col fémoral.

En cas d’une fracture du col fémoral, la fracture peut être classée selon le déplacement osseux (c’est la classification de garden).

  • Garden 1 (20 %) : le déplacement de la tête est en valgus sur le col avec une impaction. Les travées de la tête sont verticales par rapport au col.
  • Garden 2 (1 %) : aucun déplacement ne s’est produit.
  • Garden 3 (50 %) : le déplacement de la tête est en varus sur le col. Les travées sont horizontales.
  • Garden 4 (30 %) : il y a un grand déplacement de la tête. Elle n’a plus de cohésion avec le col.

En cas de fracture de trochanter, la fracture est évaluée selon son trait :

  • cervicale (cervico-trochantérienne) ;
  • per-trochantérienne ;
  • sous-trochantérienne ;
  • diaphysaire (trochantero-diaphysaire).

Un scanner peut être réalisé en seconde intention.

Les complications possibles aux examens

Devant une fracture Garden de haut niveau, on craint surtout l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Il s’agit de la mort des cellules osseuses du fémur consécutive à un déficit sanguin dans cette région. Dans ce cas, il faut réaliser une IRM et une scintigraphie osseuse.

Traitement de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur

Étape 1 : prendre en charge

Il faut aller aux urgences pour une prise en charge initiale. Le chirurgien orthopédique sera indispensable pour un avis spécialisé concernant la fracture. Un médecin généraliste effectuera ensuite le suivi du traitement.

Les professionnels de santé de ville sauront orienter et pourront donner des conseils utiles.

Étape 2 : soulager les symptômes

On aura recours aux anti douleurs. Certains sont mieux que d’autres. Renseignez vous bien.

Étape 3 : les traitements curatifs

Le traitement de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur dépend de la gravité et de la zone fracturée et de l’âge du patient. Le dossier est développé dans Learnycare+.

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Dr Learnycare
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