Maux de tête

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Maux de tête

La céphalée de tension est un type de mal de tête que connaissent un grand nombre de personnes. Elle peut être gênante même si elle est sans gravité. Découvrez dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur la céphalée de tension : diagnostic, traitement.

Qu’est-ce que la céphalée de tension ?

Définition

Une céphalée est le terme médical pour dire « mal de tête » .

Ici, lorsqu’on dit « tension », on parle de « tension physique ». Il n’y a rien à avoir avec la tension artérielle.

Les céphalées de tension sont des maux de tête communs secondaires à des tensions physiques. Certains les décrivent comme une sensation de serrement autour de la tête.

Origines

L’origine de la céphalée de tension est mal comprise. Mais, elle est probablement liée à des tensions musculaires, notamment au niveau des muscles autour du crâne.

Les tensions peuvent être favorisées par les facteurs suivants.

  • Le stress lié aux défis familiaux, professionnels ou personnels.
  • Certains médicaments (les anti douleurs par exemple).

Diagnostic de la céphalée de tension

Les personnes concernées

Les maux de tête sont très fréquents. La céphalée de tension touche jusqu’à 80 % de la population.

Les symptômes

La céphalée de tension se manifeste par une douleur à type de pression (non pulsatile) d’intensité légère ou modérée

Elle peut se situer des deux côtés de la tête, ou au front en barre ou derrière la tête.

Elle peut durer de 30 minutes à 7 jours, permanente, avec des fonds douloureux entre les crises.

La douleur est accentuée par le stress et diminuée par les vacances.

Même avec une céphalée de tension, les activités sont possibles.

Les signes

En général, la tension est normale. Aussi, tous les examens neurologiques sont normaux.

Ne pas confondre

Parfois, on confond la céphalée de tension par d’autres types de céphalée. Des précisions sont disponibles dans Learnycare+.

Quels sont les examens utiles au diagnostic de la céphalée de tension

Aucun examen complémentaire n’est nécessaire.

Traitement de la céphalée de tension

Étape 1: prendre en charge

Si les symptômes sont connus et peu intenses, consulter un pharmacien ou un paramédical est suffisant pour avoir les conseils nécessaires.

Sinon, consulter un médecin généraliste pour le diagnostic et la prescription de médicaments. Il aura recours si besoin à un neurologue.

Étape 2: soulager les symptômes

La première chose à faire en cas de céphalée de tension est de se reposer dans un endroit sombre et calme.

On peut aussi appliquer quelque chose de froid sur la nuque (de la glace dans un linge ou une compresse froide).

La relaxation est importante. Pour cela, il faut faire un petit somme de quelques heures.

Les médicaments sont à prendre au début de la crise. Il faut les essayer un par un, car on n’est pas sûr de savoir lequel va fonctionner mieux que l’autre. Informez vous bien.

Étape 3: les traitements curatifs

Le traitement curatif n’existe pas à proprement parlé. Mais on peut envisager un traitement préventif, afin de limiter les récidives. Le traitement préventif sera envisagé à partir de 4 à 8 crises par mois. Là encore il faut écarter les médicaments qui ne sont pas éprouvés.

Surveillance et évolution

Afin de lutter contre les complications, voici la conduites à tenir.

  • Soigner correctement les récidives et prendre un accompagnement santé si nécessaire surtout en cas de fréquence élevée ou une difficulté scolaire, dans le métier, dans les relations sociales et professionnelles.
  • Prendre la dose la plus faible d’anti douleur et sur la durée la plus courte possible. Un recours au traitement antalgique répété (plus de 15 jours par mois) notamment à visée préventive peut créer un risque de dépendance et provoquer l’entretien des céphalées.
  • Diminuer lentement les antalgiques. Ne pas toujours utiliser les mêmes. Parfois, l’arrêt brutal des antalgiques occasionne des maux de tête, nausées, vomissements, hypersudation, insomnie (syndrome de sevrage).

La céphalée de tension s’améliore spontanément au fil du temps.

Evaluez la pertinence d’un traitement préventif entre 1 à 3 mois après le début du traitement. Il est jugé satisfaisant si les crises diminuent de 50 %.

Il est cohérent de proposer de temps en temps des pauses thérapeutiques compte tenu des améliorations spontanées au fil du temps.

Le sujet doit tenir un agenda des céphalées pour juger l’efficacité du traitement.

Prévention

Pour éviter les nouvelles crises, il faut repérer les facteurs de risque et les traiter si possible.

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Dr Learnycare
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