L’arthrose du dos (rachis) est une maladie fréquente au niveau de la colonne vertébrale à l’origine de douleur plus ou moins intense. Dans cet article, nous allons faire le point sur cette pathologie articulaire de la colonne vertébrale et savoir quels sont les traitements appropriés.
Qu’est-ce que l’arthrose du dos ?
Définition
L’arthrose est une affection due à l’altération progressive et irréversible des cartilages articulaires. Elle fait partie des « rhumatismes », c’est à dire des atteintes articulaires.
L’arthrose du rachis correspond à l’usure du cartilage au niveau de la colonne vertébrale.
Explication
La véritable cause de l’arthrose du rachis est encore inconnue. Toutefois, l’hypothèse le plus évoquée soutient le fait qu’elle est probablement liée à la diminution progressive du cartilage ainsi qu’à la remodélisation de l’os sous-jacent (augmentation du volume). C’est un phénomène inflammatoire.
L’arthrose du rachis peut toucher différents niveaux de la colonne vertébrale, à savoir :
- la région cervicale (le cou) ;
- la région dorsale (le dos) ;
- la région lombaire (le bas du dos, au niveau des « reins »).
L’arthrose lombaire est la forme la plus fréquente. Il peut s’agir d’une lombo-discarthrose (usure des disques entre les vertèbres) ou d’une arthrose inter-apophysaire postérieure (destruction du cartilage articulaire entre les parties saillantes des vertèbres).
L’arthrose du rachis peut être aggravé en présence de facteurs de risques, à savoir :
- l’âge ;
- les contraintes mécaniques (activités physiques intenses) ;
- la génétique.
Comment poser le diagnostic d’arthrose du dos ?
Les personnes concernées
L’arthrose rachidienne touche 3 fois plus de femmes que d’hommes.
Les symptômes d’arthrose du dos
L’arthrose du rachis se manifeste par des troubles qui évoluent par poussées.
Les symptômes les plus courants d’une arthrose de la colonne vertébrale sont :
- une douleur d’intensité variable au niveau cervical (occiput, épaules), dorsal ou lombaire qui se manifeste par poussées matinales ou diurnes. Elle est accentuée par la mobilisation et diminuée par le repos ;
- un dérouillage matinal court (inférieur à 15 minutes) ;
- des contractures musculaires.
Les signes
À l’inspection, on constate une diminution de l’amplitude articulaire du dos.
À la palpation, le patient ressent une douleur localisée et des contractures au niveau des muscles du dos.
Les formes cliniques compliquées de l’arthrose du dos
L’arthrose rachidienne peut occasionner une compression de nerf, qui se traduit par une irradiation le long d’un nerf (par exemple le nerf de la jambe, ou sciatique).
Ne pas confondre
Des fois, l’arthrose du rachis est confondue avec d’autres maladies articulaires, telles que la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique ou la spondylarthrite ankylosante. Toutes ces pathologies se manifestent par une douleur nocturne.
Les examens
Une radiographie de la zone douloureuse est indispensable pour confirmer le diagnostic de l’arthrose du rachis. Elle permet de détecter les signes caractéristiques d’une arthrose rachidienne :
- un pincement articulaire ;
- la présence d’une excroissance osseuse (ostéophytes) ;
- la condensation de l’os sous-chondral (os en dessous du cartilage) ;
- la présence de perte osseuse (géodes).
Il faut noter que l’examen radiologique ne permet pas d’évaluer l’intensité des symptômes puisqu’il n’y a pas de lien stricts entre les dégâts vus en radio et l’intensité des symptômes.
Une prise de sang peut être également nécessaire pour vérifier l’absence de syndrome inflammatoire biologique (pas d’augmentation de la CRP et leucocytes normaux)
Comment peut-on traiter l’arthrose du dos ?
Étape 1 : prendre en charge
Le pharmacien et les professionnels de santé de ville sont en mesure d’orienter et de donner des conseils.
Un médecin généraliste peut effectuer un diagnostic. Si besoin, il adressera à un rhumatologue qui est un spécialiste des articulations.
Étape 2 : soulager les symptômes
Pour soulager les symptômes d’une arthrose rachidienne, il existe deux approches bien distinctes : non médicamenteuse et médicamenteuse.
Concernant la méthode non médicamenteuse, le patient doit réaliser une activité physique comme un renforcement musculaire ou une autre activité similaire. L’effet bénéfique est prouvé.
D’autres techniques sont parfois proposés comme l’électrostimulation, les ultrasons etc. Il faut bien s’informer sur les bénéfices et les risques de ces traitements alternatifs, car on peut parfois se mettre en danger inutilement. Informez vous bien.
Pour le traitement médicamenteux, les antidouleurs sont indiqués en première intention pour apaiser la douleur. Ils doivent être utilisés selon l’intensité des symptômes. Il peuvent être remplacé par des antiinflammatoires mais seulement s’ils sont éprouvés car de nombreux traitements sont en réalité à bannir de votre pharmacie.
Étape 3 : traitements ciblés
Sur le marché des douleurs de dos, de faux médicaments pullulent.
Surveillance et évolution
L’arthrose du rachis évolue par poussées.
Prévention de l’arthrose du rachis
Pour prévenir une arthrose rachidienne, il faudra traiter un éventuel surpoids.
Il faudra aussi arrêter la prise de médicaments provoquant une douleur articulaire.
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